Ma première aventure internationale

Salut les amis, j'espère que vous allez tous bien! Aujourd'hui j'ai envie de partager avec vous une expérience intéressante que je n'oublierai jamais de ma vie. Je peux dire que c'est ma première aventure internationale en solo. Ce voyage m'a initié pour la première fois à la ville de Tbilisi. Ca s'est passé en 2010.

La préparation

Durant le mois d'octobre j'ai été admis pour étudier à la Tbilisi State Medical University qui se trouve dans la capitale de Géorgie, Tbilisi. Jusqu'ici, je ne savais pas même qu'une ville du nom de Tbilisi existait. Le destin a sa manière unique d'agir sur la vie de quelqu'un et dans mon cas, il a agi d'une façon différente. Le destin a fait qu'une ville dont j'ignorais l'existence devienne pratiquement mon lieu de résidence permanente, du moins pour les 6 années à venir.

Une fois la procédure d'admission acceptée, j'ai ressenti que j'étais médecin à partir de ce moment-là quoi qu'il arrive. Vu que c'était une première pour moi d'aller à l'étranger, l'université m'a donné une liste de toutes les choses essentielles dont j'aurai besoin pour m'en sortir en Géorgie. Puisque je ne connaissais rien de cet endroit, j'étais censé acheter tout ce qui était mentionné dans cette liste. La liste comprenait tout de A à Z. Ma mère pensait que je ne devais pas me retrouver handicapé par un manque de telle ou telle chose alors elle a commencé à acheter une par une chaque chose citée dans la liste. Ca nous a pris quasiment vingt jours à moi et ma mère pour débroussailler la liste et acheter le plus de choses possible.

À l'époque, en 2010, il n'y avait pas de vols directs entre Chennai et Tbilisi. S'il fallait se rendre de Chennai à Tbilisi alors il fallait faire escale à Dubaï et poursuivre le même chemin que j'ai expliqué dans mon précédent article. Vu que c'était ma première année à Tbilisi, on avait des bagages énormes, et les vols qui passaient par Dubaï autorisaient 20 kg maximum. Avec la liste qu'on nous a donnée, il était impossible de ne pas dépasser ce poids. Du coup, on a choisi une solution alternative, en passant par la Turquie. Turkish Airlines gère des vols entre Mumbai International Airport et Istanbul Ataturk Airport. De là, d'autres vols Turkish Airlines assurent le voyage entre Istanbul et Tbilisi. Cette route est plus avantageuse que d'autres car c'est la seule compagnie qui rend possible de voyager avec 40 kg de bagages pour Tbilisi. Vu nos exigences, ce fut la meilleure option pour nous, de plus, les deux vols étaient assurés par Turkish Airlines, du coup je n'ai pas eu à m'inquiéter inutilement une fois mes bagages pris en charge.

Après s'être occupés de toute cette logistique, j'ai réservé mon billet avec Turkish Airlines. Il y avait quand même un hic: les départs de Turkish Airlines ne se font qu'à partir de l'aéroport de Mumbai, il a donc fally que je m'arrange pour trouver un moyen de transport adapté pour rejoindre Mumbai. J'ai d'abord envisage le train en pensant pouvoir atteindre Mumbai, mais ce fut un total échec car l’aéroport de Mumbai se situe à des kilomètres de la gare de Mumbai. Prendre un taxi ou un rickshaw à Mumbai au sortir de la gare revient à 1000 roupies sans compter le prix du train qui est d'environ 4000 roupies.

Par conséquent, on a pensé prendre un billet pour un voyage national jusque Mumbai mais on a encore dû faire face à un problème : les voyages nationaux en Inde autorisent seulement un maximum de 20 kg de bagages et j'en ai 40 dans ma valise principale. Certains m'ont dit qu'en montrant mon billet international, on me ferait une fleur en me laissant prendre l'excédent de kilos sans devoir payer de supplément. Confiant, j'ai pris mon billet - depuis Chennai jusque Mumbai, je ferais le voyage avec Spice Jet et de Mumbai à Tbilisi avec Turkish Airlines.

Le jour J

Maintenant que mon billet d'avion était prêt et que mes affaires étaient emballées, je n'attendais plus que le jour du départ car j'étais impatient de commencer ma première aventure internationale.

C'était un jour pluvieux à Chennai et les rues étaient inondées. Mon vol à partir du Chennai Domestic Airport en direction de Mumbai était programmé pour 19h. Le temps à l'esprit, on a décidé de partir tôt de la maison. Ma mère, mon père et mon frère m'ont accompagné à l'aéroport. Il pleuvait des cordes à Chennai et il était impossible de voir quoi que ce soit sur la route. On avait déjà du retard et on a dû se dépêcher d'arriver. Mon bagage était si lourd que je n'arrivais pas à le soulever. Ma famille ont levé la main pour me dire au revoir, c'était émouvant puis j'ai dû me diriger au "check-in" pour obtenir ma carte d'embarquement. L'employée au comptoir "check-in" m'a fait la remarque à propos de l'excès de poids et je lui ai expliqué ma situation en lui montrant mon billet international. Il n'en a pas fallu plus pour la convaincre et elle a enregistré mon bagage de 40 kg. J'était extrêmement soulagé une fois mon bagage enregistré.

Je suis revenu vers ma mère et ai encore parlé un peu avec elle et vu que le temps passait, j'ai dû y aller en disant au revoir à ma mère, mon père et mon frère. Ils ont appelé le nom du vol à l'interphone et je n'attendais plus que la porte d'embarquement ouvre. La porte d'embarquement s'ouvra quelques minutes plus tard et j'ai pris le bus qui me mènerait jusqu'à l'avion. Tout enthousiaste, j'ai tenté de prendre une photo de l'avion mais un agent de sécurité a couru vers moi pour me dire que les photos étaient interdites. Enfin, j'entamais mon aventure avec ce vol:

J'ai embarqué dans l'avion et mon siège était situé au hublot jusque Mumbai. En rentrant dans l'avion, j'ai cherché mon siège en gardant mon bagage dans la cabine et je me suis assis. Je regardais par le hublot la vue géniale de tous les avions du Chennai Domestic Airport. J'ai pris mon téléphone pour dire à ma mère que j'étais installé dans l'avion! Elle était contente et m'a demandé de la rappeler une fois à Mumbai.

Vous pouvez voir sur la photo que le surface est trempée. Même durant le voyage, les éclairs et le tonnerre ont aggravé les turbulences. Le capitaine était un mec calme et j'ai pu l'entrevoir en descendant de l'avion. Le voyage était très court, environ 1h30. Durant le vol, une hôtesse de l'air m'a demandé si je voulais manger quoi que ce soit et je lui ai demandé un sandwich. Elle m'a donné une boîte de sandwich avec le reçu et je suis resté choqué pendant une minute jusqu'à ce que je comprenne que j'étais sur un vol local et du coup, les compagnies d'aviation qui proposent des vols pas chers essayent de capitaliser plus tard sur d'autres techniques.

Mumbai

Après 1h30 de voyage orageux, l'avion a atterri à l'aéroport de Mumbai. Toutefois, j'étais au terminal national et je devais rejoindre le terminal international. Pour ce faire, l'aéroport fournit un syst_me de transport interne pour rejoindre l'aéroport international. Je suis arrivé à Mumbai à 21h mais mon prochain vol n'était qu'à 3h du matin. Je me suis rendu au bureau de transfert interne grâce à un bus. Ca n'a pris que 15 minutes pour l'atteindre. Quand le bus est arrivé à l'aéroport de Mumbai, j'en suis descendu et j'ai déposé mes bagages sur un caddie and je l'ai poussé jusqu'à l'intérieur de l'aéroport. Aussitôt à l'intérieur, j'ai été au comptoir de Turkish Airlines pour faire l'enregistrement. J'ai montré à l'employé tous les documents nécessaires et il m'a donné ma carte d'embarquement en échange.

La difficulté suivante fut au moment de passer la douane. Il y avait une longue file. Debout dans la file, j'ai commencé à remplir le formulaire et j'était finalement prêt à leur faire face. Le douanier m'a demandé de lui montrer mon passeport et d'autres documents, tel que le visa que je ne possède pas vraiment. En 2010, la Géorgie délivrait les visas seulement à l'arrivée et j'ai commencé à expliquer au douanier mon admission à l'université et du fait que le visa me serait délivré à l'aéroport. Après quelques minutes de discussion, il m'a autorisé à passer la douane.

Suite à cela, j'ai descendu les escaliers et là se trouvait un lieu d'attente et plusieurs magasins pour manger, se détendre et se divertir. L'attente fut longue, je suis resté assis sur les chaises pour visiteurs pendant longtemps. Ca s'est passé comme en témoigne cette photo :

Il y avait aussi un magasin "duty-free" dans la zone d'attente de l'aéroport international de Mumbai.

Je n'avais rien à faire et suis resté assis sur les fauteuils et parfois je m'endormais profondément sans m'en rendre compte. À 2h du matin, la porte d'embarquement pour Istanbul a ouvert. C'était l'appel tant attendu. Aussitôt, je m'y suis rendu et les gens faisaient déjà la file pour passer les contrôles de sécurité. Dans l'avion, je n'ai pas obtenu de place au hublot. J'ai pu directement ressentir la différence entre un vol domestique et un vol international : chaque siège était doté d'un coussin, d'une couverture et d'écouteurs, ce qui est essentiel pour un tel vol. Après une nuit éreintante, j'étais vraiment épuisé alors j'ai déballé le coussin et je l'ai place derrière ma tête. Ils ont montré les consigne de sécurité à bord. C'est en fait un très long voyage et j'attendais que l'avion décolle. Une fois que l'avion a démarré, j'ai appelé ma mère pour lui dire au revoir! L'avion a pris très vite son envolée. C'est ce dont je me rappelle à propos de ce vol, une fois dans les airs, j'ai reculé mon siège et ai reposé ma tête. J'ai dormi comme un bébé. Même quand l'hôtesse a distribué le déjeuner, je n'ai pas réussi à la remercier en bonne et due forme. Je suis resté dans cet état jusqu'à l'atterrissage à Istanbul. Je n'ai pu me souvenir de rien du tout de ce qu'il s'était passé durant le vol alors que j'ai eu un horrible sommeil.

C'était un très long voyage, et les accessoires dans l'avion étaient spéciaux. J'ai pu utiliser les caméras de l'avion pour admirer l'avant et l'arrière de l'avion. Après un voyage éreintant et long, on a atterri tranquillement à l'aéroport international d'Istanbul. Quand l'avion s'est arrêté, les passagers se sont levés un par un pour sortir. J'avais moi-même hâte de respirer l'air frais, j'ai donc pris mes bagages et suis sorti de l'avion. De la porte d'embarquement, j'ai pu admirer la beauté de l'aéroport d'Istanbul. Ci-dessous, ma vue!

Istanbul

Je suis lentement rentré dans l'aéroport où j'ai dû attendre encore quelques heures pour le prochain vol. Le vol vers Tbilisi était prévu pour 15h. Je devais donc passer mon temps dans l'aéroport en attendant. Vu que c'était ma première fois à l'étranger, je ne savais pas quoi faire mais je vous dirai exactement ce que j'ai fait. L'aéroport était si grand qu'il y avait des vols à destination de chaque contrée dans le monde. Il y avait des panneaux signalétiques partout facilitant l'orientation des voyageurs.

Debout au milieu de l'aéroport, je décidais à peine dans quelle direction aller, j'ai pris à gauche et j'ai commencé à explorer l'aéroport. En Turquie, il ne faut pas manquer de goûter aux crèmes glacées turques, dans l'aéroport une glace coûtait environ 4$. Mis à part le goût, le vendeur fournit un divertissement qui en fait la partie la plus intéressante de l'expérience. Impossible à oublier. Il y avait aussi des bijouteries, des magasins de chaussures, de maroquinerie et bien plus. Le "duty-free" était incroyable aussi, ils proposaient une large gamme de produits locaux et étrangers!

Le logo ci-dessus des magasins duty-free trônant au sein d'une fontaine était magnifique à voir. Ensuite, j'explorais les différents articles dans les rayons du duty-free : des boissons turques reconnues pour leurs propriétés médicinales, des friandises turques et des accessoires de mode.

Au bout de l'aéroport, il y avait toute une série de restaurants les uns à côté des autres. Des restaurants célèbres comme Burger King s'y trouvaient aussi. D'un côté on voyait un magasin d'alimentation turc et le reste des magasins présents avaient différentes variétés de nourriture à différents prix.

Le temps me manquait et j'ai lorgné l'écran pour voir si mon avion était arrivé. Il n'y avait rien à l'écran mais le numéro de la porte, lui, oui, à l'autre bout de l'aéroport. J'ai donc commencé à marcher dans cette direction et sur mon chemin j'ai vu cette magnifique BWM exhibée en face du duty-free.

Après avoir admiré cette voiture belle et élégante, j'ai continué ma route. Une fois à la porte, j'ai appris que le vol était programmé pour dans une heure. J'ai donc du patiemment attendre là. J'avais un mauvais mal de tête et j'avais envie d'une bonne tasse de thé alors j'ai été au restaurant turc de l'aéroport où j'ai acheté une tasse de délicieux thé chaud turc pour 5$.

Après avoir dégusté mon thé, je suis revenu au même endroit et me suis assis sur une chaise devant la porte d'embarquement. J'ai pu admirer une vue de la ville d'Istanbul au loin. J'espère que vous apprécierez cette photo!

La ville d'Istanbul vue de l'aéroport international d'Istanbul

Les deux photos ci-dessus vous montrent la piste d'atterrissage de l'aéroport et en arrière-plan on aperçoit la grande ville de Turquie connue sous le nom d'Istanbul!

Dernière étape vers Tbilisi

La porte d'embarquement s'est ouverte et avec mon bagage à main, je suis entrée pour passer les contrôles de sécurité une nouvelle fois. Cette fois-ci, quelque chose de drôle s'est produit : il y avait un petit bout de métal dans la décoration de mon jeans alors le détecteur de métal a sonné à mon passage. Ca m'a stressé! J'ai dû repasser mais l'alarme se faisait toujours entendre. Puis j'ai dû enlever mes chaussures, ma ceinture, mon sac... sans succès. Enfin, je me suis souvenu de mon jeans, je l'ai montré aux officiers qui ont ri - moi-même j'ai ri de ma stupidité. Après cela, j'ai attendu assis dans une chaise à côté de la porte que vous pouvez voir ci-dessous :

C'était la porte où j'attendais et derrière se trouve l'avion que je m'apprêtais à rejoindre pour qu'il m'emmène à Tbilisi. Quelques minutes plus tard, l'embarquement a commencé et tout le monde y est entré. Cette fois-ci, j'ai eu le hublot mais contrairement à l'autre avion, celui-ci n'avait pas d'écrans individuels mais une télévision normale toutes les trois rangées.

L'avion a commencé à bouger sur la piste et en un rien de temps il était dans les airs. Le voyage ne fut pas long et je n'ai pas dormi, j'étais plutôt en forme et je me souviens de ce qu'il s'est passé. Il y avait un bon film qui passait, et on n'avait pas d'autre option que de le regarder pour faire passer le temps. Il y avait trois langues possibles - turc, anglais et une autre dont je me souviens pas. Durant le voyage, l'équipage proposait de la nourriture, salades de légumes ou de fruits, des rafraîchissements, de l'eau, des desserts, des biscuits, du beurre, de l'huile de l'olive, du pain, du poivre et du sel. Ils offraient aussi des boissons chaudes donc je me suis pris une tasse de thé sans lait.

L'avion commençait sa descente en arrivant vers Tbilisi et l'atterrissage s'est parfaitement passé! L'avion garé, tout le monde a récupéré ses affaires et a quitté l'avion pour aller au contrôle des passeports. Comme je l'ai dit précédemment, je ne pouvais obtenir le visa qu'à l'arrivée, du coup, je leur ai montré mes documents, un officier les analysés et m'a délivré un visa de trois mois. Suite à cela, je suis descendu à l'endroit pour récupérer les bagages sur un tapis roulant. J'ai pris mes bagages et les ai posés sur un caddie et je suis sorti de l'aéroport où mes supérieurs m'attendaient pour me guider dans Tbilisi!

Ceci conclut mon premier voyage international et à la fois l'expérience dont j'ai joui durant mon escale à Istanbul. J'espère que vous avez apprécié et merci de m'avoir lu patiemment. N'hésitez pas à laisser de commentaires ou des suggestions.

Jusqu'à mon prochain article, souriez et profitez!