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Le lit du fleuve Turia


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L'espace vert le plus important de Valence

Traduit par flag-fr N B. — il y a 4 ans

Texte original par flag-es Daniel ..

Nous avons déjà parlé de différents itinéraires pour une promenade en vélo aux alentours de Valence, ainsi que de la piste cyclable qui fait relie Valence aux les villages du Nord de la région, pour atteindre Almenara. De la même manière, nous avons également passé en revue dans deux articles, deux routes vers le sud de Valence, une à Albufera de Valencia et une autre à Cullera.

Bien que ces itinéraires soient tout à fait recommandables, si vous demandez à un Valencien quelle est la zone verte par excellence pour faire une balade à vélo, sans aucun doute, il vous répondra que le meilleur endroit est l'ancien lit du fleuve Turia.

Comment s'y rendre?

L'espace vert le plus important de Valence

Bien que pour un touriste, il est préférable de faire une partie du chemin à pied, je recommande de faire un aller-retour en vélo. Si vous prenez le vélo pour vous rendre au Musée des Arts et des Sciences vous devriez y arriver par d'autres pistes cyclables. Je vous recommande de prendre la piste cyclable de la plage Malvarrosa et de dévier lorsque vous arrivez au port de Valence.

Il y a aussi plusieurs bus qui conduisent à cette zone de Valence comme le 95mais informez vous bien sur la zone de Valence où vous êtes au cas où il existerait d'autres lignes de bus.

Pour prendre le train, les stations les plus proches sont celles de Cabañal et Fuente de San Luis, toutes deux sont assez éloignées mais peuvent être un bon point de départ si vous arrivez en vélo.

Un peu d'histoire...

Le nom nous dit déjà que le fleuve Turia est passé ici. Ce fleuve est l'un des plus grands de la Communauté Valencienne. Le fleuve commence à Teruel, passe par la Sierra del Albarracín et se termine dans la ville même de Valence.

La raison pour laquelle la Turia ne passe plus s'explique par laGrande Inondation de 1957, les pluies ont fait déborder le fleuve qui a fini par inonder la ville de Valence. Les Valenciens ont subi de nombreux dommages et, malheureusement, 80 personnes ont perdu la vie.

Pour éviter d'autres dommages, le cours du fleuve a été changé pour être dirigé plus au sud de la ville. Comme je l'ai déjà mentionné dans un article sur les plages du Sud de Valence, on trouve un grand pont avant d'arriver à Pinedo, c'est ce pont qui traverse le lit actuel du fleuve Turia, ne laissant qu'un faible débit d'eau dans l'ancien canal.

À l'origine, ils ont pensé construire une grande autoroute dans le lit du fleuve qui permettrait de communiquer directement avec le centre de Valence. Par chance, cette barbarie n'a pas vu le jour. Valence n'est pas une ville aux grands espaces verts, pour autant, le peuple a demandé un simple espace naturel.

Heureusement, ces 8 km vides qu'a laissés la Turia ont été reconvertis en espaces verts. Au final, ils ont été utilisés comme espace pour la Cité des Arts et des Sciences, et aussi pour le superbe parc Gulliver et divers complexes sportifs. Tout au long du trajet nous passeront par la majeur partie des ponts de la ville de Valence.

Cet endroit est sans aucun doute le favoris des Valenciens, par la suite, vous saurez pourquoi.

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La Cité des Arts et des Sciences.

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Le vieux lit du fleuve Turia

L'espace vert le plus important de Valence

Commençons par la piste cyclable près du dénommé pont de l'Assut de l'Or et de tous les édifices qui font partie de la Cité des Arts et des Sciences.

Comme on peut le voir, si la piste arrive jusqu'au bout du parc, il y a plusieurs kilomètres (3 ou 4) qu'il faut encore construire. Cette partie manquante se voit très bien depuis le pont Nazaret : un jour ils le finiront mais en attendant, nous commencerons par le pont de l'Assut de l'Or.

En premier lieu, nous avons le parc océanographique, inauguré en 2002, et l'Agora, inauguré en 2009. Le parc océanographique est un grand aquarium, le plus grand d'Europe et il est tout à fait conseillé de le visiter. L'Agora est un bâtiment en forme de presse-papier violet qui n'a pas grand intérêt bien que l'on puisse en visiter l'intérieur.

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Le parc océanographique.

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Juste à côté, nous avons le pont de l'Assut de l'Or. Ce pont est plus connu pour ses surnoms de Boucher ou pont de la Harpe. Les Valenciens sont créatifs quand il s'agit de donner des surnoms. Le nom du pont vient du barrage ("azud" en espagnol) qu'il y a juste à côté.

Le pont mesure 180 mètres et a coûté 60 millions d'euros, il a été inauguré fin 2008. Il comporte une piste cyclable qui permet d'aller à la plage en le traversant.

Sans aucun doute, son aspect le plus critiqué n'est pas le budget (qui a été utilisé pour un simple pont) mais qu'il ne soit pas droit. N'étant pas droit, les voitures ne sont pas très visibles, et un pont droit, tout bête, que faisaient déjà les Romains, a été raté et a coûté la vie à plus d'une personne.

De l'autre côté du pont, nous avons le musée des Sciences du Prince Felipe. À côté de ce musée, nous avons l'Hemisferic qui sert de cinéma concave, inauguré en 1998.

De l'autre côté, nous avons, le Palais des Arts de la Reine Sofia qui est séparé de l'Hemisferic par le pont Monteolivet. Ce pont a été réalisé par Fernández Ordónez et agrandi par Santiago Calatrava.

C'est un pont moderne qui ne se distingue pas vraiment, en dehors des vues qu'il offre sur le vieux lit de la Turia. On doit reconnaître que c'est curieux qu'il y ait deux formes de pont très différentes.

Nous passerons par le Palais des Arts de la Reine Sofia inauguré en 2005 et utilisé comme opéra. Nous parlerons des divers éléments qui composent la Cité des Arts et des Sciences dans un prochain article.

Quant au jardin, dans cette première partie, il n'y a qu'un petit ruisseau par lequel s'écoule l'eau du fleuve Turia. Pendant que nous les cyclistes utilisons notre piste cyclable, tous les quelques kilomètres, il y a des vigiles donc le mieux c'est de rester sur la piste cyclable. La piste a deux sens pour faire un bon aller-retour, mais à ce niveau-là du chemin, elle est à sens unique.

Je voudrais également mentionner le petit lac qui se trouve juste à côté du Palais des Arts qu'on peut voir sur la première photo, juste à côté de ces monuments abstraits.

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Nous continuerons de pédaler jusqu'à ce que nous passions sous le pont de la Reine, inauguré en 1999 et c'est par cet endroit que nous sommes précédemment passés dans le train Valence-Barcelone. Bien qu'il s'appelle le pont de la Reine, il a aussi reçu le nom de "Puente de las Gárgolas" (litt. : pont des gargouilles).

Il a été réalisé par l'architecte Salvador Monleón Cremades. Ce qui attire le plus l'attention ce sont les quatre gargouilles réalisées par le sculpteur Juan Marti qui representent les "gardiens du pont".

En passant par le pont, on arrive au parc Gulliver, qui se base sur le personnage du livre de Jonathan Swift. C'est un petit parc pour les enfants avec une grande représentation de Gulliver mais en même temps, cette figure a des toboggans, des endroits qu'on peut monter... Le rêve de n'importe quel enfant, et pas seulement... Il y a des horaires d'ouvertures mais sinon, l'entrée est totalement gratuite.

À côté du parc Gulliver, on a le pont de l'Ange Guardien ("Puente del Àngel Custodi") qui communique l'avenue de Peris y Valero avec l'avenue Eduardo Bosca. Il a été réalisé entre 1941 et 1948 et a été agrandi en 1967. C'est l’œuvre de l'ingénieur Arturo Piera. Étant de béton, ce pont ne se distingue pas plus qu'un autre, seules les lampadaires semblent venir d'un autre siècle.

Si je ne me trompe pas, c'est à partir de ce pont que la piste cyclable se divise en deux, parfait pour l'aller-retour. Bien qu'il ne fasse pas partie de la Cité des Arts et des Sciences, nous trouverons le bâtiment célèbre qu'est le Palais de la Musique.

Inauguré en 1987, il est le siège de l'Orchestre de Valence (ne pas confondre avec l'Orchestre de la Communauté Valencienne) et dans cette édifice, à part les auditions musicales, sont organisés des expositions, des congrès, des spectacles et même quelques séances de cinéma.

Continuons tout droit pour arriver au pont d'Aragon. Ce pont a été inauguré en 1933 et unit la rue principale Marquès del Turia avec la place Zaragoza. Il a été construit par Arturo Monfort, José Burguera et Gabriel Leyda. Ce qui ressort le plus de ce pont ce sont les sculptures qui peuvent être observées des deux côtés du pont et qui ont été restaurées en 1967.

Depuis la grande rue Marquès del Turia, on voit une sculpture représentant un paysan et une autre représentant la sagesse. Tandis que depuis la place Zaragoza, une représente un pêcheur et une autre, la femme valencienne.

Toujours tout droit, on tombe sur le pont de la Mer, ("Puente del Mar") nommé ainsi car il était le chemin traditionnel qui menait à la ville portuaire de Grao. C'est un des ponts les plus anciens réalisé entre 1592 et 1596 et c'est le fruit de l'architecte Francisco Figuerola.

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Pont de la Mer

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Le pont comportait des représentations de quelques Saints mais elles ont changées sous l'effet des crues successives qu'a connues le pont au fil des siècles. Celles qu'on peut voir aujourd'hui sont celles de Saint Pascal Baylon réalisées en 1943 par le sculpteur José Ortells López et celle de la Vierge des Désemparés, réalisée en 1946 par Vicente Navarro Romero.

Entre 1933 et 1935, l'architecte Javier Goerlich Lleó lui a ajouté deux grands escaliers, rendant ainsi le pont totalement piéton. C'est le seul pont, avec le pont de Los Serranos, auquel les voitures n'ont pas accès. Le nom de cet architecte nous est devenu familier depuis que nous sommes passés par l'église de San Agustín et de Santa Catalina.

Le détail du bassin est très important. C'est une sorte de petit lac de part et d'autres du pont, qui lui confère une vue encore plus belle.

Plus près d'ici, nous avons le pont des Fleurs ("Puente de las Flores") qui comme son nom l'indique, est orné de fleurs. Réalisé par Santiago Calatrava et inauguré en 2002. La symbolique de la fleur vient de l'hymne valencien dans lequel il est dit: "Valence est la terre des fleurs".

Le pont en soi n'a rien de spécial, mais les fleurs lui donnent un bel aspect.

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Pont des Fleurs

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En continuant notre chemin, on trouve le pont de l'Exposition ("Puente de la Exposición"). Ce pont tire son origine d'un autre pont réalisé en 1909 en l'honneur de l'Exposition Régionale de Valence, de cette même année, durant laquelle ont été réalisées plusieurs œuvres urbaines.

Malheureusement, le pont a disparu lors de la Grande Inondation de Valence de 1957. Il a été remplacé par une passerelle après les années 1990, entre 1991 et 1995, quand a été construit un nouveau pont réalisé par Santiago Calatrava. Il est aussi appelé le "Peigne".

À côté de ce pont, nous avons la station de métro de la Alameda, réalisée par le même Santiago Calatrava. Il est certes beau à voir, oui, mais son budget n'est pas des moindres, comme on peut s'y attendre avec Calatrava.

Tout droit, nous tomberons sur le pont suivant, le pont du Roi ("Puente del Real"). On a connaissance de son existence depuis le 14ème siècle mais il a très bien pu être crée bien avant. Le pont actuel a été réalisé entre 1595 et 1599. Son architecte était Joan Pasqual, même si à son origine, il en avait d'autres.

Dans chaque partie, nous pouvons voir les représentations de Saint Vincent Ferrier et de Saint Vincent de Saragosse datant de 1603. La Guerre Civile espagnole les a détruites, c'est pourquoi de nouvelles statues ont été réalisées entre 1945 et 1946. Celle de Saint Vincent Ferrier par le sculpteur Carnelo Vicent Suria et celle de Saint Vincent de Saragosse par Ignacio Pinazo Martinez .

Le pont a été agrandi en 1966, après la Grande Inondation de Valence de 1957 par l'ingénieur Alberto Oñate. Ces travaux ont élargi le pont. À côté de ce pont, nous avons les Jardins du Roi qui ne sont pas si mal pour une petite visite.

En continuant tout droit on arrive au pont de la Trinité ("Puente de la Trinidad"). C'est le pont le plus vieux de Valence réalisé entre 1401 et 1407, bien qu'il ait été réédifié au 16ème siècle après une crue. Il a le nom de "Trinité" car à proximité se trouve le Monastère de la Trinité. Il a aussi le nom de "pont des Catalans" ("Puente de los Catalanes") puisque dans cette partie il y avait de nombreux colons de Lérida.

Actuellement, il a deux statues. Celle de Saint Louis Bertrand réalisée en 1693 et celle de Saint Thomas de Villeneuve en 1694. Les deux sont le travail du sculpteur italien Jacobo Antonio Ponzanelli.

Curieusement, ces deux statues appartenaient au pont de San José mais en 1906, elles ont été retirées et gardées au Musée des Beaux Arts de Valence (qui se situe à côté). Elles sont sorties du musée et ont été placées sur ce pont en 1942.

Pas loin, nous avons notre pont suivant, le pont de Bois ("Puente de Madera"). Le pont a été réalisé tel quel, entre 2010 et 2012 par l'architecte valencien José María Tomás Llavador après avoir piétonnisé le pont de Los Serranos. C'est un simple pont, qui n'a rien de spécial, fait de béton.

Pourquoi s'appelle-t-il "pont de Bois" s'il est fait de béton? À l'origine, il y avait un pont de bois détruit par la Grande Inondation de Valence de 1957 et qui donnait accès à la station de train du pont de Bois (il s'agit maintenant d'une station de métro). Il a été reconstruit, cette fois en béton, mais n'a pas cessé d'être une petite passerelle.

Comme on piétonnisait le pont de Los Serranos, on a décidé de construire un pont à la place de l'ancien, pour les voitures qui ne pouvaient plus utiliser le pont de Los Serranos. À côté de celui-ci, s'ajoutait une petite passerelle de bois, comme pour justifier son célèbre nom.

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Et à côté, on a le pont de Los Serranos. . Ce pont se trouve devant le Porte de Los Serranos qui est la seule porte ayant survécu avec celle de la Porte de Cuarte. Le nom de Serranos vient du fait que cette porte mène à la chaîne de montagne ("Serranía" en espagnol) de la Reine de Valence.

Le pont a été réalisé entre 1518 et 1550 par Juan Bautista Corbera. Au 19ème siècle, il a été agrandi du côté droit afin d'y ajouter un espace vert qui a reçu le nom de Alamedita de los Serranos (litt. : "l'allée des montagnards") qui amène à l'autre pont. En 2012, il a été totalement piétonnisé à l'image du pont de la Mer.

À l'origine, il y avait une série de statues, mais, lors de la Guerre de l'indépendance, avant l'avancée des troupes françaises, elles ont été jetées dans le fleuves puisque ces espaces vides pouvaient servir à y entreposer de l'artillerie. Actuellement, il n'a aucune décoration.

Dans cette partie du vieux lit, on peut remarquer dans les alentours que nous passons près de l'ancien canal, c'est pourquoi, c'est une bonne idée pour un touriste de visiter cet endroit le matin et l'après-midi et faire un détour par le lit du fleuve.

Peu à peu, nous arrivons à notre pont suivant, le pont de San José (litt. :"pont de Saint Joseph"). On croit qu'à l'origine c'était aussi un pont de bois, jusqu'à la fin du 13ème siècle. Mais le pont actuel a été construit entre 1604 et 1608 par les architectes Jerónimo Negret et Sebastián Gurrea.

Le nom de San José vient du couvent San José qui se trouve à proximité (et qui est toujours ouvert) et de la Porte de San José, détruite en 1868.

Comme je l'ai indiqué plus tôt, il y avait à l'origine deux statues dédiées à Saint Louis Bertrand et Saint Thomas de Villeneuve. Actuellement, on y trouve une statue dédiée à Saint Joseph de 1951, réalisée par Octavio Vicent. Comme expliqué dans l'article sur les "Fallas" (fêtes de la Saint-Joseph), Saint Joseph est le patron des charpentiers et des artisans, d'où la sculpture.

À ce niveau du lit de la Turia, il est possible de trouver des terrains de rugby, de baseball, et d'autre sports. Nous arrivons jusqu'au Pont des Arts, réalisé à la fin des années 1990 par l'architecte anglais Norman Foxter. Il se distingue de par ses grands lampadaires, mais la comparaison est bien médiocre par rapport aux ponts précédents. Et je suis d'avis que ces ponts célèbres n'arrivent pas à la cheville d'un bon pont.

Nous continuerons à pédaler jusqu'au pont d'Ademuz anciennement appelé pont de las Glorias Valencianas (litt. : pont des glorieuses valenciennes). Il a été construit en 1968 par l'architecte argentin Carlos Fernández Casado pour faciliter l'entrée dans la ville des habitants des cantons internes comme le canton de Rincón de Ademuz.

Il relie la rue principale Fernando el Católico avec l'autoroute d'Ademuz. En soi, ce n'est rien d'extraordinaire. On remarque aussi que, près du pont se trouve la station de métro de Turia.

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Après avoir dépassé une piste d'athlétisme (évidemment en passant à côté, non pas en l'utilisant), nous arrivons au pont de Campanar.

Construit entre 1932 et 1937, il lie l'avenue Pérez Galdós avec l'avenue Maestro Rodrigo. L' objectif de sa construction était de relier le petit village de Campanar avec Valence, bien que maintenant, ce soit un quartier à part entière de Valence. Après la Grande Inondation de 1957, il a été reconstruit en 1958 par l'ingénieur municipal Arturo Piera mentionné plus tôt. C'est un pont simple qui ne se distingue en rien.

Pour finir, nous arrivons à notre dernier pont, le pont du Neuf Octobre. ("Puente Nueve de Octubre"). Il a été réalisé dans les années 1980 par Santiago Calatrava, cela a été une de ses premières œuvres.

Pour résumer, nous avons une série d'éléments abstraits qui semblent représenter une aigle et le centre du pont est découvert. C'est comme s'il y avait deux "petits ponts" allant dans les deux sens. Le nom de "Neuf Octobre" rend au hommage au jour où Jaime I a conquis la ville de Valence, devenu jour de fête pour la ville et le reste de la communauté de valencienne.

Ce qui ne nous laisse plus que le pont de Astilleros (litt. : "pont des chantiers navals") situé à Nazaret. Il y a près de 17 ponts sur cet itinéraire de la Turia. Finalement nous arrivons au parc de Cabecera où nous pourrons nous reposer après avoir visité tant de ponts.

Le parc de Cabecera marque la fin du parcours, où nous trouvons le Bioparc. Le Bioparc est un zoo qui était situé ailleurs avant sa relocalisation dans cette partie de Valence en 2008. Je n'y suis pas encore allé mais tous les avis que j'ai reçus disent qu'il n'est pas si mal que cela. L'entrée coûte 20 euros, c'est extrêmement cher pour un zoo.

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Le Bioparc

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On peut toujours faire quelques kilomètres de plus pour aller à Mislata, mais vous remarquerez que nous sommes déjà loin des frontières de la ville de Valence. Le chemin peut continuer jusqu'à Ribarroja del Turia qui a aussi une station de métro, inaugurée récemment.

Je recommande de faire l'aller-retour pour bien voir toutes les parties du vieux lit du fleuve Turia, et surtout prenez votre temps, et profitez des paysages.

Pour finir, c'est une visite obligatoire pour tous ceux qui approchent Valence. L'histoire des ponts est fascinante, autant que de passer en dessous que d'en regarder chaque recoin. La Cité des Arts et des Sciences et autres endroits comme le Palais de la Musique et le Bioparc sont splendides.

Il est donc compréhensible que tout le monde apprécie l'ancien lit du fleuve Turia, le grand poumon vert de Valence. Je recommande totalement cette visite que vous soyez touriste d'un jour ou étudiant Erasmus.

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