Laissons de côté le Portugal pour rejoindre un de mes lieux de randonnée préférés, bien plus que celui de la Communauté de Valence, je parle bien sûr de mon adorée Vall de Gallinera.
Vall de Gallinera
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Information générale
Vall de Gallinera (la Vall de Gallinera en valencien) est un petit village de la province d'Alicante dans le canton de Marina Alta. Il se trouve à la frontière de la province d'Alicante. De ce fait, quelques routes de randonnées sont un peu curieuses vu qu'elles traversent plus d'une province.
Avec presque 600 habitants (selon l'INE de 2014 il y avait 595 habitants dans la Vall de Gallinera) la municipalité s'est peu à peu transformée en un petit paradis de ce que l'on appelle "l'écotourisme", c'est-à-dire, que les cyclistes, les randonneurs, et même les grimpeurs (bien que minoritaires) sont les principaux intéressés de cette alternative du tourisme focalisée davantage sur la nature que sur la visite de monuments ou de musées.
Petit à petit la vallée s'est mise à encourager ce genre de tourisme, d'un côté, en construisant des maisons rurales et d'un autre côté, en conservant les sentiers pour les touristes, dont la majorité sont recensés dans le livre (que je vous conseille): "La Vall de Gallinera. Per camins de moriscos i mallorquins" (en français "Vall de Gallinera. Chemins Mauresques et Majorquins", le livre est seulement édité en valencien). En plus de cela, des bars se sont peu à peu construits le long de la Vall de Gallinera.
Pour toutes ces raisons, la population a un petit peu augmenté au cours de ce XIXe siècle, mais à cause de la crise et de l'âge de la population, ces 3-4 dernières années elle s'est vu à nouveau peu à peu dépeuplée.
Parler de la Vall comme un seul et même lieu est faux, on comprend grâce à la route que je vais détailler par la suite que la Vall de Gallinera est composée de 8 villages : Benirrama, Benialí, Benisivá (Benissivà en valencien), Benitaya (Benitaia en valencien), La Carroja, Patró (Alpatró en valencien), Llombay (Llombai en valencien) et Benisili (Benissili en valencien).
Llombay est inhabitée depuis le début des années 70 et presque plus personne ne vit à la Carroja (et malheureusement ceux qui restent ont plus de 60 ans), ainsi il y a seulement 6 villages habités durant toute l'année dont Patró, le village comptant le plus d'habitants, et Benialí qui compte la majorité des services parmi lesquels: une banque, une mairie et la plus grande école.
Patró
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Comment s'y rendre
Malheureusement, au vu du peu d'habitant de la Vall de Gallinera, et du fait qu'elle se trouve entourée de petits villages très peu peuplés (Planes, Adsubia, Valle de Alcalá, Vall de Ebo, Lorcha... ) et éloignés des grandes villes, il n'existe quasiment pas d'autre moyen de transport que la voiture.
À 10 km, se trouve la commune de Pego, avec plus de 10 000 habitants, t les habitants de la Vall de Gallinera se déplacent dans cette ville quand ils ont besoin d"accès aux services. Par exemple, le lycée est l'un de ces services, étant donné qu'à la Vall de Gallinera se trouve seulement une école primaire dans la commune de Benialí et dans celle de Patró (ce dernier ne comptant que 3 ou 4 enfants, c'est-à-dire, que dans quelques années elle fermera sûrement ses portes et restera celle de Benialí).
De mémoire, je sais qu'il y avait un autobus qui faisait la liaison avec Alcoy mais je ne sais pas s'ils l'ont supprimé ou simplement si les informations sur internet sont inexistantes (ça ne serait pas la première fois que ça m'arrive). Il y a aussi un autobus en été faisant la navette entre la Vall de Gallinera et Pego tous les jeudi, jour de marché à Pego, mais durant l'été 2014 ce service n'était pas fonctionnel, et je n'ai aucune idée s'ils vont le remettre en place.
Mis à part Pego, au sein de la province valencienne se trouve Oliva (avec presque 30 000 habitants) et surtout Gandía (avec presque 80 000 habitants), Denia est aussi importante dans la commune d'Alicante (avec 45 000 habitants). Denia offre une communication avec le reste de la province de d'Alicante grâce au tramway "Tram" tandis que Gandía propose une communication entre le reste de la province de Valence (et de Castille) et ses alentours.
Venir en vélo depuis Pego est possible, c'est ce que je vais expliquer par la suite, mais il y a certains chemins qui sont impraticables en vélo et de ce fait il est davantage conseillé de prendre la chausée.
Les samedis et dimanches, jours privilégiés pour faire du vélo, la Vall se retrouve chargée, et il me semble que tant de monde sur des chemins si étroits peut être dangereux. De ce fait, si vous avez le choix, il est mieux de rouler un autre jour. Cependant si vous n'avez aucun autre jour de libre, il vaut mieux y aller le samedi ou le dimanche que de ne pas y aller du tout.
Pour le randonneur, techniquement il est possible de faire les 10 km depuis Pego en marchant, mais la route des 8 villages est de 20 km de fait que l'aller-retour plus l'aller-retour à Pego font plus de 50 km, ce qui fait beaucoup. Il serait mieux de commencer en voiture et de profiter calmement de la route des 8 villages. Et si vous avez la possibilité d'avoir deux voitures, mon conseil serait d'en laisser une au départ de Benirrama et l'autre à Benisili pour profiter encore plus calmement du parcours.
Indication des sentiers sur la route
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La route des 8 villages
La route des 8 villages: vous la trouverez très certainement sous le nom valencien de "la ruta dels 8 pobles". La route commence avec la source de la Mata de Benirrama et se termine avec la source de la Mata de Benisili. La route n'est pas circulaire et ainsi je renouvelle mon conseil de laisser une voiture à Benisili et l'autre à Benirrama. Mis à part les 8 villages, beaucoup de sources sont à aller voir.
La difficulté de la route n'est pas élevée, la principale entrave (sans compter l'accès à la Vall de Gallinera que j'ai essayé de résoudre ci-dessus) se situe sur certaines parties du chemin où la végétation reprend quelque fois ces droits. Ainsi, vu la petite taille de la Vall de Gallinera, ils se passent des mois avant que les chemins soient à nouveau "propres". Par la suite, je vais décrire les chemins de cette route avec le plus de détail possible et en ajoutant ma touche personnelle et je vous donnerais des informations sur les 8 villages. Ci-dessous une image de la route dans le village de la Carroja.
Une fois dans la Vall de la Gallinera, on démarre à la source de la Mata, pour les personnes qui viennent en voiture, laissez-la à Benirrama étant donné qu'il n'y a pas de places pour les voiture près de la source. Le lieu de départ est un peu triste: vous trouverez un panneau comme celui ci-dessus mais brûlé, la mairie ne l'ayant pas remplacé, il est resté dans cet état. Avant de commencer, vous pouvez admirer au point de départ le laveur de Benirrama.
La route est simple ainsi que vous n'aurez pas besoin de beaucoup de temps pour atteindre Benirrama, mais avant vous passerez par les ruines de Benimarsoch (Benimarsoc en valencien). Le village s'est dépeuplé dans les années 30 et il reste quasiment rien exceptés une source et quelques restes de constructions.
Enfin, nous arrivons à Benirrama, qui, selon l'INE de 2014 abrite 74 habitants. Benirrama est sans nul doute le village le plus reculé de la Vall de Gallinera, tandis que le reste se trouve à coté des routes, à Benirrama il faut monter une côte qui, dans le cas des cyclistes n'est pas très simple.
Ce lieu, est probablement le meilleur pour jouer au ballon valencien dû aux caractéristiques particulières du village. Il possède un bar et une petite église. Le Saint de l'église est le Saint Christophe et elle se démarque car elle possède quelques retables du XIXe siècle. Les fêtes de villages sont organisées la dernière semaine de juillet, normalement toutes les fêtes de la Vall de Gallinera possèdent un petit orchestre et une "discomobile".
Ensuite, nous prendrons une route direction Benialí, mais avant nous passerons par les restes du village abandonné de la Alcudia. Ce petit village a disparu à la fin du XIXe siècle, ses habitants, tout comme ce fut le cas pour Benimarsoch, se sont dirigés vers Benirrama, Benialí ou directement vers des grandes villes à la recherche d'une vie loin de celle de l'agriculture. Nous trouverons ensuite la source de la Alcudia. En marchant un peu plus loin nous arriverons à Benialí.
Benialí
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Bien que ce ne soit pas le village comptant le plus d'habitants, personne ne doute que Benialí est le centre de la Vall de Gallinera. Selon l'INE de 2014 il y abrite 146 habitants. Benialí est composé de la mairie de la Vall (incluant le lieu où se font tous les papiers administratifs), d'une banque, d'un point d'information touristique, d'une école, des meilleurs bars et restaurants (ou du moins les plus connues comme le restaurant "Sabors"). Enfin, alors qu'à Benirrama il est difficile de trouver de la vie dans les rues pendant les jours de la semaine, à Benialí c'est tout le contraire.
Dans ce même village se trouve une source: mon conseil, au vu des nombreuses sources sur ce parcours, est d'emporter deux bouteilles dont une vide pour goûter un petit peu les différentes sources. Mis à part tous les lieux nommés ci-dessus, je vous conseille d'aller voir la petite église dédiée à Saint Roch. Les meilleures fêtes de la vallée se trouvent à Benialí durant la deuxième semaine d'août.
Église Saint Roch
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La source à Benialí
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Tout cela n'est pas très loin du village suivant, un petit chemin nous amène jusqu'au village de Benisivá. Benisivá est un village beaucoup plus petit, non seulement au niveau du nombre d'habitant qui s'élève à 73 selon l'INE de 2014, mais aussi au niveau de la superficie du village.
Le village possède deux rues (littéralement), celle de Olmos Canelsa et celle de Raval. Une rue qui se situe à côté de la chaussée et une autre toute petite qui est également parfaite pour jouer au ballon valencien et qui nous amène à l'église dédiée au Saint Michel-Ange.
Mis à part les bars, on trouve à Benisivá la coopérative de la Vall de Gallinera, probablement le meilleur lieu pour acheter des produits typiques, c'est-à-dire, des oranges, des olives, des amandes... bien que le produit phare est sans nul doute: la cerise.
Juste à côté de Benisivá se trouve le village de Benitaya, comptant 49 habitants selon l'INE de 2014. Un village très petit mais densément peuplé, il possède trois rues dont les noms sont assez originaux : celle de Arriba (en Haut en français), celle de Enmedio (Aumilieu en français) et celle de Abajo (en Bas). Pas très loin de là se trouve: la source de "Hort", le Calvaire et les ruines du Couvent de Saint Andrès. Malheureusement, il ne reste rien aujourd'hui qu'un petit endroit recouvert de cyprès qui devait être le cloître mais pas plus. Benisivá et Benitaya célèbrent leurs fêtes la première semaine d'août.
En partant de Benisivá et Benitaya (ces deux villages se trouvent à côté l'un de l'autre), vous verrez le laveur. De là, le chemin se dédouble, soit vous pouvez choisir la route des 8 villages ou retourner en arrière. Je vous expliquerais une autre fois ce chemin qui permet de faire un tour pour ne pas rallonger davantage cet article et dont le principal attrait sont les enclos de la Carroja mais, maintenant, je vais vous expliquer le chemin de la route des 8 villages.
Pendant l'été 2014 j'ai remarqué que le chemin était un peu en mauvais état, ainsi que si vous le trouvez également en mauvais état, prenez la chaussée, la CV-700 si vous ne prenez pas le sentier. Ces deux routes vous amènerons sur le chemin de la piscine municipale. Un grand panneau vous indiquera que vous vous dirigez vers la piscine, nous continuerons sur le chemin en laissant de côté la CV-700. Le chemin ne possède aucune difficulté mais ce n'est pas un sentier, on peut l'emprunter en vélo ou en voiture, bien qu'il faut faire attention en été car il est très utilisé vu qu'il mène à la piscine de la Vall de Gallinera.
La piscine municipale
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Une fois arrivé à la piscine municipale, il est conseillé de s'arrêter pour faire un plongeon (elle est ouverte de fin juin à début septembre) sinon, bien sûr, de continuer le chemin. À côté de la piscine se trouve le gymnase, c'est seulement un terrain de foot avec deux paniers. Il est en mauvais état, mais si vous allez en haut, vous trouverez une fontaine pour remplir votre bouteille.
Revenons à la piscine municipale et continuons sur le chemin, il y a une petite montée, et presque à la fin du chemin il y a un sentier qui nous amène à la Carroja. Tout comme le chemin de Benisivá, lors de l'été 2014 je l'ai trouvé en mauvais état, si c'est de même pour vous continuez jusqu'en haut jusqu'à arriver au sommet de la Carroja.
En ce qui concerne la Carroja, je ne peux pas être très objective étant donné que j'y passe tous mes étés. 22 habitants y vivent selon l'INE de 2014 mais la majeure partie (pour ne pas dire tous) font leur vie ou vivent entre la Carroja et Alcoy, Gandía, Valence...
Carroja
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Il y a un petit restaurant "Mesón La Cueva", je n'y suis jamais allée mais il est connu pour être très cher. On dit que ceux qui vont manger là une fois, n'y revienne pas. Donc si vous souhaitez mangez quelque part c'est peut être mieux d'aller à Benisivá, Benialí ou Patró.
Le village, à part avoir le luxe de disposer d'une piscine, compte également d'une église dédiée à Saint François de Borgia, le même Saint qu'à Gandía, étant donné que ce village faisait partie du royaume du Duc de Gandía.
Un autre fait curieux est que tandis que tous les autres villages ont une toponomie arabe (Beni, signifie "fils de"), ce n'est pas le cas pour la Carroja dont le nom vient du latin ou même du pré-romain.
Il y a deux rues celle de la chaussée et celle de l'église. Celle de l'église passe par presque tout le village bien qu'il y ait une autre place, deux ruelles sans issues et une autre qui amène "au bout du village".
En général, je pense que c'est un village assez joli, toutes les maisons sont en bon état et "au bout du village" vous pouvez voir un assortiment de plusieurs plantes. Sur la plus grande place il y a un moulin à huile. La Carroja est jumelée à Llombay le seul endroit où on peut voir un moulin à huile à l'air libre. Les fêtes avaient lieu la troisième semaine d'août mais elles n'ont pas eu lieu ces dernières années en raison du manque d'argent et de gens, ainsi que cette période est devenu celle de Patró.
Une autre chose à souligner est la source de Abajo mais, en été, faites attention aux abeilles. Cette source est aussi l'ancien laveur du village. Si vous continuez tout droit sur la chaussée vous trouverez une autre source sur la route des 8 villages et qui se nomme source du Rosal. Auparavant les amoureux y allaient pour s'éloigner des regards.
Le "chemin officiel" nous indique qu'à partir de la source de Abajo, nous devons poursuivre sur le chemin signalé et que cela nous amènera sur une petite montée qui nous laissera sur la CV-700, une année il fut difficile de monter dans cette direction mais la dernière fois que j'y suis allée c'était bien, dans le cas où ce ne serait pas entretenu dirigez vous vers la source du Rosal. Une fois à la source du Rosal, vous êtes à la hauteur de la CV-700, en suivant la bordure on arrive au chemin suivant.
Le chemin continue au-dessus de la CV-700, c'est une montée assez difficile. Ici il est possible de s'embrouiller. Une fois arrivé au bout on arrive près de la source de Saint Pierre ou "d'En Pere", je ne pense pas que ce soit une source particulièrement jolie mais elle est là, en été elle ne coule pas. Nous retournerons au bout du chemin et nous continuerons sur un chemin qui nous fait descendre peu à peu jusqu’à la CV-700.
Nous nous trouvons à la source Vieja ou "font Vella" en valencien, la source possède une eau assez propre venant de la montagne mais il faudra vraiment se baisser, donc ici la bouteille sera vraiment utile.
Un petit sentier nous amène à Patró. Patró ou Alpatró est le village le plus grand de la vallée avec 186 habitants. Il y a un petit musée dédié à l'huile et à tous ses outils, en plus de voir un moulin à huile restauré, le musée porte le nom de "Museu Etnològic de la Unió Cultural: l'almàssera dels Moltó " (littéralement en français "Musée ethnologique de l'Union culturelle: le moulin à huile des Moltó"), pour le visiter il faut les appeler, vous pouvez écrire le nom du musée en valencien dans n'importe quelle barre de recherche et vous trouverez le téléphone.
Mis à part le musée, on peut relever l'église de Notre-Dame-de-l'Assomption, et surtout son retable. Devant l'église il y a une source où il est parfait de se reposer à côté. Le village possède quelques boutiques et trois bars. De plus il y a un petit collège, bien qu'il soit sur le point de disparaître. Les fêtes de village sont organisées le 15, 16 et 17 août même si ces dernières années elles se sont réalisées au moment de celles de la Carroja.
Nous sortirons du village par le laveur, l'eau des laveurs est potable mais je conseille (vu qu'il y en a beaucoup) de profiter des sources. Nous nous dirigerons vers le bas, vers un tronçon de la chaussée mais il ne s'agit plus de la CV-700 vu qu'à partir de Patró elle continue vers Planes. La petite chaussée que nous empruntons joint les villages de Patró, Llombay et Benisili et se nomme CV-714.
Sur cette dernière partie, il n'y a plus de sentiers enfin il y a une petite route pour éviter d'emprunter toute les courbes de la chaussée mais de manière générale c'est principalement de l'asphalte. Une fois que nous avons descendu jusqu'au pont, nous poursuivrons sur une montée, petite mais à pique. Ceux qui y vont en vélo, après la montée de Benirrama, ce morceau est sûrement le plus à pique que vous rencontrerez sur la route des 8 villages.
Enfin, nous arriverons à Llombay ou Llombai. Il y a un village portant le même nom dans la commune de Valence mais il ne ressemble en rien à celui-ci.
Le village a été abandonné dans les années 40-50, certaines personnes partant pour Patró qui est bien plus grand et d'autres partant pour la ville. Son dernier habitant était un étranger du nom de Stefan Gregor, Don Estaban pour le reste de la vallée. Il a habité une des maisons abandonnées et était connu comme l'"alemà de la Vall" (l'allemand de la vallée).
Llombai a été abandonné dans les années 40-50
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Llombai aujourd'hui
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Un jour des hommes ont voulu le séquestrer car il s'était construit une maison à côté du château de Benisili, son "nid d'aigles". Il est mort en 1977 et le le doute plane toujours aujourd'hui à Llombay sur les raisons de sa mort : était-ce naturel ou l'ont-ils assassiné? Il était originaire de l'ancienne Yougoslavie mais une ancienne revue allemande indiqua qu'il avait travaillé dans un camp de concentration en Autriche.
Ces dernières années certains programmes comme le Cuarto Milenio se sont intéressés au dernier habitant de Llombay. Ce village abandonné tient un bon filon avec cette histoire.
Mis à part cette histoire, il n'y a pas d'église mais le village compte d'une jolie source de trois jets, restaurée récemment avec peu d'adresse. Son eau est sûrement la meilleure de toute la vallée. On y trouve diverses maisons, la plupart en ruines même si ces dernières années, quelques-unes ont été restaurées, et selon les informations du recensement, à partir de 2007 on recompte quelques habitants, en 2014 on y a recensé une personne.
Il semble que certains jeunes sont entrés par effraction dans plusieurs maisons et les ont recouvertes de graffitis, comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessus, un acte lamentable. Bien que le village soit abandonné (ou presque abandonné), les champs des alentours sont toujours cultivés. Il est aussi possible de voir les ruines du moulin à huile du village.
À 1 km il y a le village de Benisili, cette étape est presque la dernière de la route. Benisili ou Benissili faisait partie de la Vallée de Alcalá jusqu'au XIXe siècle où il a rejoint la Vall de Gallinera. La raison est la proximité de Benisili avec Patró, étant donné que Alcalá de la Jovada et Beniaya (qui sont les communes qui forment la Vallée de Alcalá) sont plus loins.
Il possède 44 habitants selon l'INE de 2014. L'église de Benisili est dédiée au Saint Pascal Baylon et possède une source vraiment charmante. La fête est organisée la dernière semaine d'août pour mettre un point final à la période estivale.
En sortant de Benisili on arrive au village abandonné de Solana de Benisili. Dans le village il y a quelques constructions mais rien de plus. Et enfin, nous arrivons à la source de la Mata de Benisili.
Pour ceux qui réalisent cette route, j'espère vous avoir servi. Cela semble difficile, 20 km, mais je ne pense pas que ça l'est, étant donné qu'il n'y a pas de dénivelé excessif et que le paysage est unique : plein de cerisiers et d'amandiers. Je pense que la meilleure période est quand les cerisiers sont en fleurs mais vous pouvez la faire toute l'année. Cette route est parfaite pour découvrir toute la Vall de Gallinera. Dans de prochains articles je vous indiquerais d'autres endroits assez sympa de cette magnifique vallée.
Au printemps les cerisiers sont en fleurs.
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Que voir Vall de Gallinera,
Vall de Gallinera,
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