Au nord, aux alentours de la station Hospital, se trouvent les deux universités publiques les plus grandes et prestigieuses de la ville. La Universidad Nacional Sede Medellín (Caribe), qui, comme la plupart des facs de la ville, s’étend sur de magnifiques hectares boisés, transformant le campus en une forêt, un vieux parc anglais.
Un peu plus loin, sur la rive est du fleuve, siège l’immense Universidad de Antioquia (Calle 67 # 53-108), emplie d’étranges statues, et où ont régulièrement lieu des projections de films et des conférences ouvertes à tous. Juste à côté, encerclant la station de métro Universidad, le Parque Explora (Cr 53 # 52), à l’architecture de navette spatiale, musée des sciences et aquarium, et le luxuriant Jardín Botánico (Cr 52 # 1-82), majestueux parc où l’on erre entre d’innombrables arbres tropicaux et sauvages, agencés en de royales allées dans lesquelles les Paisas piquent-niquent paresseusement, sous le regard des iguanes, intrigants.
A côté encore, le Parque de los Deseos (Calle 71 # 52-30), parc des désirs, étrange lieu onirique où diverses installations murmurent au promeneur du sortilège des perceptions, et où j’ai assisté à un week-end entier d’immenses concerts gratuits, rock, électronique et reggae. A peine plus à l’est, à quelques blocs, le Museo Cementerio San Pedro, forêt surannée, gracieuse et romanesque, comme tant de cimetières d’Amérique latine, de mausolées, temples et anges de marbre, au milieu d’une jungle exubérante de palmiers.