6 raisons de choisir Trawangan dans les îles Gili au lieu de Bali

À cause des sottises spirituelles affichées dans le film "Mange. Prie. Aime. ", l'île de Bali s'est accaparé les feux des projecteurs en Indonésie en regard des hippies prétentieux et des fêtards. Mais la destination la plus populaire est-elle forcément la plus judicieuse? L'Indonésie est vaste et regorge de recoins magnifiques. Cependant, en ce qui concerne la fête, un autre joyau reste trop souvent tapi dans la pénombre. C'est seulement après être restée bloquée dans les rues embouteillées de Bali que j'ai commencé à entendre parler d'un sable blanc pur sur une île paradisiaque isolée à portée de bateau du nom aussi doux que le souffle d'une licorne: les îles Gili.

Bien que ce lieu se décline en trois îlots, pour vous, jeunes et sociables bons vivants, vous n'aurez d'yeux que pour l'île de Trawangan, abrégée en "Gili T. " par les Occidentaux stupides.

D'une part...

• Pas de voitures, seulement des chevaux

Bali peut s'apparenter à un maudit Jakarta bouché. Il y a beaucoup de traffic dans les quartiers principaux et, partout, il faut prendre un taxi ou un ojek (taxi-motocyclette). C'est un calvaire surtout pour les nouveaux expatriés de Jakarta qui recherchent un moment de répit face à cette pollution, de ma propre expérience quand j'ai quitté Jakarta pour la première fois. À Gili T., c'est totalement le contraire. Il n'y a même pas de motos. Il est possible de louer un vélo pour environ 20 000 roupies indonésiennes ou prendre un taxi-cheval (surnommés les Chevaux bleus) si on veut faire un tour. La vie est simple et revient à l'essentiel ici. On peut prendre son vélo et explorer les charmes de l'arrière-pays bien que la plupart des lieux de la zone principale sont accessible à pied. Imaginez un Koh Phi Phi sans prétention.

• Ce n'est pas le nid des Australiens

Vu la proximité entre l'Indonésie et l'Australie, on s'attend bien entendu à ce que leur concentration y soit plus élevée que nulle part ailleurs, mais ici à Gili T., la diversité est bien plus marquée (en comptant le grand nombre de Suédois et d'autres nationalités). Durant les célébrations de la nouvelle année à Seminyak et Kuta Bali, je ne suis pas certaine d'avoir rencontré une seule personne qui ne soit pas australienne! Limite je me suis mise à parler comme eux en employant leur argot. Une plaie.

• Vous éviterez le défilé de boudins

Il y a des filles. Toutes jolies. À la différence de Kuta Bali qui est saturée de surfeurs à croquer (sous-entendu, j'y ai passé du bon temps comme jamais), Gili, elle, semble attirer ces demoiselles. Fait : cette plus grande concentration féminine a attribué à l'île cet aspect plus civilisé. Sérieusement, l'influence féminine prédominante met la barre haute pour les autres filles dont le degré de mauvais goût est revu à la baisse. Les filles ne s'y pointent pas au bar arborant leur chic ensemble bikini de chez Paddy. À la place, elles sont vêtues d'un débardeur tranquille, elles s'attachent un chignon spécial plage sur la tête ou confectionnent des dreads salées de l'océan. Elle ne prennent même pas la peine de se peinturlurer pour participer à une des épiques soirées de l'île. Au revoir la prétention de Seminyak à Bali qui est complètement similaire à Jakarta (où les filles portes des talons aiguilles! ) avec un air plus frais. Vous saurez apprécier l'équilibre entre style féminin et pragmatisme. Mes potes, si vous avez toujours pas capté : les filles sont sexy.

• Les bars de la plage vous donnent l'âme de Bob Marley

Quand on voit l'océan, qu'on sent son air marin et qu'on écoute ses vagues alors qu'on kiffe son bonheur, on se rend enfin compte qu'on a fui la vie. Que ce soit au pub irlandais ou même chez Rudy, on n'est toujours qu'à quelques ricochets de l'eau, et ça, c'est cool (accent jamaïcain oblige). Le plus important, c'est que l'île est propice aux activités les plus complètes comme un bain de minuit en tenue d'Adam et en état d'ébriété (jusqu'à ce qu'on découvre que le corail piquant n'est pas compatible avec les jeux aquatiques naturistes et qu'il y a tellement d'écume qu'on se précipite nu à l'autre bout de l'île pour trouver un coin plus propice au trempage de pieds. Quand bien même, c'est un échec parce que c'est la nuit de la pleine lune et la marée est tellement basse qu'on se résigne à faire en catimini des plongeons façon bombe dans les piscines d'hôtels avant de fuir les agents de sécurité. Bien sûr, rien de tout ceci ne nous est arrivé. ) De plus, le bénéfice de ces superbes plages est une bonne excuse pour tous les couples transits de copuler à même le sable comme dans un clip de Major Lazer revisité à la "Pon de Sand".

Toutefois, au-delà de tout ça, il y a quelque chose dans l'air marin salé et le sable omniprésent qui détend tellement toute atmosphère. À Bali, les discothèques sont spectaculaires, à savoir les bâtiments avec des ESCALIERS comme le Skybar et parfois les prix à l'entrée. Est-ce qu'on est vraiment sur une île? Difficile à croire sur Bali.



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• Buvez plus, plus vite, moins cher

Deux mots : l'alcool local. La vodka redbull est à 11 000 roupies indonésiennes (genre 1€) mais il faut savoir que tous les alcools sont brassés dans les alentours. Ils sont servis dans tous les bars de Gili T. et ça rend la vie nocturne plus abordable. Cependant, quelquefois, certains réagissent mal aux alcools locaux. Ca m'est jamais arrivé mais deux collègues pensent qu'à eux, oui, allez un peu de prudence quand même. La nourriture est aussi moins chère qu'à Bali et on peut se faire un festin de poisson pour 30 000-60 000 roupies indonésiennes. Oh. Mon. Gili.

• Les touristes ont aussi une âme

Yo, ils t'accordent un respect que tu n'as pas à Bali. À Bali, particulièrement à Kuta, les gosses dans la rue n'ont aucun scrupule à voler des touristes bourrés, tripoter les filles, se moquer de votre accent... Les vieux surgissent de coins ténébreux pour vous vendre des champignons en criant "transport, transport! Mon ami, hé! ", ce qui devient vite saoulant après quelques jours à Kuta. À Gili T., il n'y a pas ces incessantes attaques de locaux qui tentent de vous déposséder à tous les coins de rue. Du coup, les touristes sont eux-mêmes bien plus respectueux envers Gili T (une corrélation est sûrement possible avec le fait que l'endroit ne grouille pas de stupides Australiens accros à la gonflette). Comme je l'ai déjà dit, c'est un endroit tranquille. Je veux dire, ça reste ennuyeux quand on te crie India/Namasté à chaque coin de rue (une fois, ils n'ont pas eu de réaction alors ils ont essayé en criant "Angleterre! "... Ca fait partie de la Commonwealth au moins), mais c'est toujours bon enfant. Je crois qu'ils kiffent ce qui a trait à l'Inde (dont leur musique qui résonne partout) alors soit. Je ne prends plus la peine d'expliquer le Guyana aux gens.

D'autre part...

• Clairement, Bali a ses avantages aussi et, étant constructive mais un peu fainéante, je vais faire un condensé du meilleur de Bali (vous pouvez lire et/ou regarder cette vidéo pour une vue d'ensemble plus... intéressante). Tout d'abord, Bali est gigantesque. Bien que j'aie surtout parlé de Kuta et Seminyak, il y a bien plus à explorer par vous-même et il est tout à fait possible d'échapper à la pollution et au traffic si vous vous éloignez assez. Deuxièmement, la culture est très présente en-dehors des deux zones précédemment citées. Contrairement à la majorité de l'Indonésie qui est musulmane, Bali est hindoue. Il y a des temples charmants à visiter lorsque vous sentez que les "bintangs" que vous avez bu vous rendent de plus en plus bêtes.

  Troisièmement, le surf! Les vagues sont sacrément incroyables à Bali (d'où l'invasion australienne). Sur l'île de Gili, l'eau est claire comme du cristal mais on peut pas vraiment y faire autre chose que patauger.

Quel est votre endroit préféré en Indonésie? Partagez vos expériences!

Un lien en anglais ici: Indie Guide to Party Pearl of Indonesia

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