École publique numéro 4 de Sagaredjo

À propos de l'école

Fondée pendant le XXème siècle, plus particulièrement en 1978, l'école publique numéro 4 de Sagaredjo compte environ 500 étudiants à son actif, du CP à la terminale. Ils possèdent quelques infrastructures, parmi lesquelles on trouve un terrain de football, un gymnase, une bibliothèque, une cafétéria, ils ont des salles informatiques vraiment bondées, des salles de cours d'informatiques remplies d'ordinateurs, des salles de divertissement, une grande salle pour les activités telles que les concerts, les conférences, les présentations, etc. L'école prend très souvent part à des compétitions et il y a beaucoup de gagnants parmi les étudiants. Ils prennent soin de leur école et ils aiment qu'elle ait l'air belle et pas trop endommagée ou quelque chose comme ça.

Les étudiants de l'école s'intéressent au design et beaucoup de leur travaux sont présentés sur les murs des couloirs à travers toute l'école.

Le bâtiment de l'école possède trois bâtiments, si on veut dire ça comme ça. La bâtiment lui-même est réhabilité à moitié. Sa surface entière fait 1696 mètres carrés. Il y a bâtiments de 3 étages avec 40 salles de classe, des terrains d'intérieur et d'extérieur, une grande salle de conférence, une cafétéria, des laboratoires de sciences et des salles informatiques, une bibliothèque... Il y a 52 professeurs hautement qualifiés à l'école, 49 d'entre eux possèdent un diplôme de niveau master et 3 possèdent une licence. 12 d'entre eux sont des professeurs certifiés et parmi eux, l'un s'est vu décerné le titre du Meilleur Professeur.

La vie étudiante

Les étudiants de cette ville sont très motivés et participent à bien des projets et des choses de ce genre. Par exemple, pendant les années 2012 et 2013, 47 étudiants ont passé la première barrière de la première étape des Olympiades Nationales, 5 d'entre eux sont arrivés à la troisième étape et l'un d'entre eux a gagné. De plus ces Olympiades Nationales sont organisées dans beaucoup de matières, réunissant tous les étudiants géorgiens étant donné qu'ils prennent joyeusement part à cela.

Je me rappelle que moi et mes camarades de classe on avait l'habitude d'avoir hâte de participer à l'Olympiade et on était impatient que ça commence. Ça commencait en général en octobre ou quelque chose comme ça, et la seconde étape se passait en hiver, pendant les vacances d'hiver.

Je pense que c'était le moment qu'on attendait tous, vous pourriez être surpris par cela parce que normalement les étudiants apprécient les vacances d'hiver puisqu'ils sont libérés de l'école et n'ont plus à y aller. Mais on ne voulait pas être libérés des cours, je suppose. Parce que les Olympiades se déroulaient dans notre école et on participait à toutes les matières que l'Olympiade proposait.

Du coup il y avait environ plus d'une dizaines de matières et imaginez, on devait aller à l'école une dizaine de fois ou parfois un peu mois que dix fois parce que certains jours il y avait deux matières prévues en une seule journée, l'une après l'autre. C'était vraiment un bon moment. Et surtout grâce aux autres étudiants qui venaient à notre école. C'était incroyable. On était comme les "rois de l'été", je veux dire, on était chez nous, on s'imposait et on était les hôtes, on avait l'impression que le monde nous appartenait et on se sentait comme les seigneurs de notre territoire.

Bien sûr, nous avons vraiment participé avec succès à cette Olympiade nationale. Personnellement, j'ai réussi en chimie, en anglais, en littérature géorgienne surtout, je veux dire, dans ces matières j'ai atteint la troisième étape et j'étais dans le top 5 en chimie à la fin et dans le top 10 de la littérature géorgienne. C'était une grande réussite à l'époque, comme j'étais seulement âgée de 16 ans. Et c'est ainsi que je suis allée aux écoles d'été de Buckswood en 2010 et 2011. Et de la Buckswood Summer School 2010, j'ai été choisi parmi tous ces étudiants pour aller en Angleterre et y étudier l'anglais pendant deux semaines à Cambridge. J'ai également participé aux Olympiades nationales 2011-2012, d'où nous avons été envoyés au centre de formation de Bazaleti pendant 3 jours, où nous avons eu des formations sur différents sujets. Nous nous sommes aussi beaucoup amusés, je me suis fait de nouveaux amis et j'ai pu voir certains amis de longue date aussi, c'était génial.

Donc, je vous parlais des étudiants et de leur désir de participer à autant de projets que possible. Il y a eu beaucoup de projets et de compétitions et des choses comme ça, auxquelles ils ont participé et ils ont eu beaucoup de succès. Par exemple, chaque année, il y a ce concours appelé "Nous étudions la Bible" et il y a des groupes de 6 personnes ou jusqu'à 6 personnes et je crois qu'ils sont en concurrence les uns avec les autres et il y a aussi des niveaux.

Tout d'abord, la compétition se fait entre les groupes scolaires de la ville, puis entre les groupes de la région et ensuite les meilleurs groupes du pays s'affrontent. Notre groupe biblique était vraiment bon et ils ont remporté la deuxième place une fois et ensuite ils se sont classés dans le top 5 ou quelque chose comme ça. Eh bien, cela me rendait vraiment fière, et je suppose que cela faisait la fierté de toute l'école. Puis il y a eu ces concours de logique, et les imitations de "Quoi? Où? Quand? ", Où les étudiants ont pris part et ont remporté la deuxième place une fois puis ils y ont participé encore une année... C'est vraiment difficile de se tenir au courant de toutes ces activités, parce que je n'y étudie plus. J'étudie à l'université, et cette université est située dans la capitale de la Géorgie, à une trentaine de kilomètres de Sagaredjo, c'est la ville où se trouve cette école.

Donc, pour continuer, en 2015 cette jeune femme, Ani, a participé à ce concours UWC et elle a gagné une bourse d'études de 2 ans avec la bourse complète pour étudier à Fribourg en Allemagne au Robert Bosch College et ensuite elle peut s'inscrire dans n'importe quelle université dans le monde. Le Robert Bosch College a été fondé en 1962 et accueille chaque année des étudiants du monde entier dans ses 14 établissements répartis dans 14 pays, dont l'Allemagne. En 2015, 7 étudiants ont été choisis en Géorgie pour aller étudier dans cinq des établissement de l'UWC situés dans plusieurs pays différents, dont Ani, et maintenant c'est son deuxième semestre au Robert Bosch College. Elle a également rencontré Thomas Hammarberg, un diplomate suédois et défenseur des droits de l'homme.

C'est une école géniale avec des professeurs géniaux et je leur suis vraiment reconnaissante d'avoir fait de moi la personne que je suis aujourd'hui. Leur dévotion à l'école et aux étudiants les laissent être plus déterminés et c'est quelque chose dont les étudiants ont besoin.

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