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VISHNOUISME ET DARWINISME

Traduit par flag- Etudiant 2016 — il y a 7 ans

Texte original par flag-in Manoj Pradeep

Bonjour les amis! Comment allez-vous? Je voudrais vous partager aujourd'hui un sujet controversé dans l'hindouisme, le Vishnouisme. Avant, parlons de mes mémoires d'enfance. Auparavant (et même encore aujourd'hui) je n'étais pas d'accord avec mes parents sur beaucoup de choses et je n'acceptais pas ce qu'ils me disaient. Et maintenant je me sens bête de ne pas avoir fait preuve de pondération en prenant leur âge et leur expérience en compte. J'ai eu de longues disputes et conversations avec mes parents à propos de ce sujet.

Dans l'hindouisme, Vishnu apparaît comme un dieu protecteur et bienveillant. Il s'agit en fait de l'un des 3 visages de l'entité suprême Isvarsa, issue de la Force Originelle nommée Purusha (la Trinité est complétée par Brahmâ - le Créateur - et Shiva - le Destructeur). Vishnu est donc chargé d'assurer la pérennité de toute chose et de tout être dans l'Univers. Il est souvent représenté comme un jeune homme à la peau bleue, doté de plusieurs bras exécutant la Danse Cosmique chargée de la préservation de l'ordre des choses. Dans ses mains, on retrouve également les 4 objets qui lui sont consacrés :

- une conque

- un disque

- une massue

- une fleur de lotus

Il porte également une couronne richement sertie, un collier orné du bijou Kausthuba ainsi qu'une touffe de poils frisés sur la poitrine. Il chevauche l'oiseau divin Garuda et a pour compagne la douce Lakshmi. Il vient en aide à quiconque l'invoque et revient sur Terre à chaque fois que le bon ordonnancement des choses ou l'ordre moral est grandement menacé : c'est le fameux cycle des incarnations de Vishnu, revêtant à chaque fois une forme différente : un avatar! La tradition a fixé à 10 le nombre d'avatars de ce dieu : 9 sont déjà apparus, le dernier marquant la fin de notre monde!

A noter que toutefois, chaque chef du culte de Vishnu (les fameux gurus) se considère comme une "mini-incarnation" du dieu...

- Brahma est le créateur

- Vishnou le protecteur

- Shiva (Rudra) le destructeur. Vishnou est connu pour ses nombreux avatars.

Vishnou est souvent représenté en homme bleu avec une parure royale et quatre bras, tenant généralement une roue ou chakra, une conque ou shankha, un lotus (padma) et une massue (gada) dans les mains. Il porte sur sa tête une tiare dorée, appelée kirita-mukuta. Il est dépeint également se reposant sur le serpent Shesha, un lotus sort alors de son nombril; Brahma sort lui-même du lotus; cette scène se reproduit à chaque nouveau grand cycle temporel ou kalpa, période liée à la cosmologie hindoue; Vishnou et Brahma recréent ainsi l'univers. Sa parèdre est Lakshmi, la déesse de la richesse et de la bonne fortune, sa monture Garuda, l'aigle. Il est le fils de Dharma et de Ahimsa.

Les étapes de la vie.

Brachmacharya (entre 8 et 18 ans)

Le mot brahmacarya est constitué de deux composants :

Brahman désigne le Verbe, le sacré, le sacerdoce mais aussi l'Absolu, l'Être ou Principe suprême indifférencié ou encore le Dieu comme l'Essence ou le substrat du Tout.

carya provenant de 'car' - "aller", "se livrer à", "faire". Le mot 'carya' peut être traduit par une activité, comportement, une vie 'vertueuse'.

Donc le mot brahmacarya indique une vie en conformité avec les principes de réalisation les plus profonds de Brahma. Pour les hindous, la force (ojas) que l’être humain dépense dans l’activité sexuelle, en pensées et en actes, est précisément la même qui, autrement dirigée, permet le progrès spirituel.

Grahasthan (entre 18 et 40 ans)

Le Grihastha est un ashrama: un des quatre stades de la vie des brahmanes en Inde. Situé en deuxième position, le grihastha est l'étape où le croyant vit son périple d'homme au foyer, après avoir été étudiant et avant une vie d'ascète priant1. Il vit avec sa femme, sa descendance et son travail; ensuite vient le stade dénommé vanaprastha; il débute lorsque le fidèle a vu les enfants de ses enfants.

Le Vanaprastha (entre 40 et 65 ans)

Il est l'un des quatre stades de la vie dans l'hindouisme. Situé en troisième étape, vanaprastha signifie : aller dans la forêt. En fait, il s'agit pour le croyant, après avoir vécu une vie d'homme au foyer, de se retirer pour étudier les textes et suivre des règles d'ascétisme. Cette période où une discipline spirituelle doit rythmer le quotidien est aussi dénommée sadhu. L'étape suivante est le sannyasi où l'humain n'a alors plus que le but d'atteindre l'éveil, l'illumination.

C'est le renoncement à l’ego, aux notions de « je » et de « mien ».

Le sannyāsa désigne, dans la tradition du sanātana dharma (hindouisme), le renoncement au monde. Il s'agit du quatrième stade (ashrama) de la vie brahmanique où les désirs et les attachements sont brûlés dans le feu de la connaissance, symbolisé par la robe orange que porte le sannyāsin (renonçant).

L’introduction formelle à la vie du sannyāsa est habituellement confirmé par le maître spirituel (guru) au cours d’une cérémonie d’initiation monastique, le sannyāsa dīkshā. L'humain n'a alors plus que le but d'atteindre l'éveil, l'illumination.

Les qualités du Maha Vishnu sont infinies, on en dénombre 6 principales.

01. Gnanam : C'est le pouvoir d'être 1 avec tout le monde, de connaître tous les êtres vivants en même temps, un sens commun et une conscience très développés.

02. Aishwarayam : C'est l'adverbe de Ishvara qui relève tout ce qui a trait au défi.

03. Shakti : ça représente l'énergie ou le pouvoir, qui permet de rendre possible tout ce qui est impossible.

04. Balam : La force, qui désigne la capacité de supporter n'importe quoi par la force de la volonté, sans effort.

05. Viryam : Le pouvoir de considérer l'immatériel supérieur à la matière.

06. Tejas: Le pouvoir de relever n'importe quel défi à travers d'une spiritualité très grande.

Les Hindouistes n’ont pas de Livre Sacré art dravidiencomme la Bible pour les Chrétiens ou la Thora pour les juifs. Les hindouistes ont des « textes sacrés » appelés « Védas » qui furent rédigés par la communauté Indo-aryenne il y a des milliers d’années. Les Védas sont les plus anciens textes religieux au monde.

Ils sont à l’origine du Védisme, religion mère de l’hindouisme ainsi que de la philosophie Vedanta. Les idées exprimées dans les Vedas furent tout d’abord transmises oralement de père en fils puis de professeur à disciple; Ces enseignements oraux dateraient du 16ème siècle avant J. C. et s’étendraient avec l’apparition de l’écriture de 5000 à 1500 avant J. C.

Pour les hindouistes, les Védas sont les témoins de la fondation et de l’évolution spirituelle du monde, ils constituent un art aryen corps de référence pour tous les hindous.

L’invasion Aryenne et la naissance du Védisme

Vers -1900 un cataclysme engloutit un continent situé au sud de l’Inde et à l’est de Madagascar dans l’Océan Indien. Un peuple, qu’on nommera dravidien (cf. : photo ci-dessous) s’installe en Inde. C’est en -1700 que leur civilisation fut en partie décimée par des envahisseurs Aryens venus d’Asie Centrale et du Caucase. Ils furent repoussés au sud de l’Inde ou mêlés aux aryens. Les dravidiens ne sont pas hindouistes au sens propre (pas de littérature védique ni de système des 4 castes) mais influencèrent beaucoup les pratiques religieuses de l’hindouisme. Ils sont pour la plupart brahmanistes. Aujourd’hui on les connaît plus sous le nom de Tamouls.

Les Aryens étendirent durant deux siècles leurs conquêtes sur les anciennes peuplades du sud-ouest de l’Inde et devinrent les Indo-aryens.

Ils amenèrent avec eux leur religion, le Védisme et il est vrai que dans un premier temps, les habitants des régions envahies n’eurent pas d’autre choix que de vénérer leurs dieux et d’adopter leurs rites. Le Védisme se résume à l’ensemble des croyances et des comportements rituels qui se sont développés en Inde à la suite de l’immigration des populations aryennes. Leur principale divinité s’appelait Indra, Seigneur de la guerre et dieu de la foudre. Les sacrifices humains et animaux avaient une grande importance dans la religion védique, les prêtres allant jusqu’à boire du sang accompagné de vins alcoolisés ainsi que de Soma, une plante aux vertus hypnotiques.

Pourtant, pendant longtemps la religion védique fut apparentée en Inde à la violence et au mal. Il faudra attendre -650 pour que les mentalités changent et que les divinités soient perçues autrement. Grâce aux enseignement d’ouverture des Brahmanes, c’est-à-dire des prêtres et religieux de l’Inde, qui, par leur refus de la violence et par l’exemple de leur sainte vie démontrèrent que les dieux étaient « bons » et toléraient les plus faibles, les soutenaient et contribuaient à la recherche de la perfection d’une civilisation. Cette foi en la renaissance spirituelle fit naître successivement l’Hindouisme, le Bouddhisme et le Jaïnisme qui remplacèrent le culte Védique.

Ce peuple est à l’origine de langues telles que ce que l’on appelle aujourd’hui le kurde, l’iranien, le perse ou encore l’albanais. Ils rédigèrent les Védas, leurs textes sacrés en langues Sanskri, Veda signifiant Connaissance.

Les Vedas, textes Sacrés

Les textes sacrés sont divisés en deux catégories : celle formant la Çruti (textes transmis par la puissance divine) et celle formant la Smriti (textes transmis par la mémoire des Indra hommes). La Çruti est composée des 4 textes sacrés de l’Hindouisme : les Védas. On trouve donc le Rig-Veda (« sagesse des versets » en langue Sanskri) qui est le texte le plus ancien et le plus important. Ensuite vient le Yajur-veda (« Sagesse des Sacrifices ») qui est le livre des formules rituelles. Puis vient le Sama-Veda (« Sagesse du Chant ») qui est le livre de chants. Enfin vient l’Atharva-Veda (« Sagesse des prêtres Arthavan ») qui est un ensemble de 20 livres de formules magiques destinées à apporter la réussite.

Ensuite, chaque Veda est divisé en quatre parties.

Les Samhitâs généralement écrits en vers, sont les recueils de base dont découlent les autres. Les Brahmanâs qui sont des textes liturgiques et de rituels. Ils mettent en lumière les liens existants entre les rituels et la mythologie en s’appuyant sur la symbolique, mettant le sacrifice au centre du fonctionnement de l’univers.

Les Aranyakas ne concernent que les initiés et présentent des réflexions plus théologiques portées sur le rôle de la religion, en mettant en perspective les relations entre le sacrifice, le cosmos et l’homme.

Enfin, les Upanishads sont des traités d’inspiration philosophique qui s’adressent également aux initiés et qui s’attardent sur une vision plus théorique que pratique.

Bien qu’elle l’ait inspiré, la religion védique est très différente de l’hindouisme d’aujourd’hui. Par exemple les femmes pouvaient jouer un rôle en tant qu’autorité religieuse avec l’existence de femme rishis. Les Rishis sont une sorte de combinaison de patriarche, de prêtre, d’ermite et de saint; ils sont ceux qui ont « entendu » les hymnes du Veda de l’être suprême Brahman tandis qu’ils étaient dans une méditation profonde. Une autre différence entre le Védisme et l’Hindouisme est le manque apparent de croyance en la réincarnation. La réincarnation dans l’hindouisme est en fait un héritage de la culture dravidienne.

Ainsi l’hindouisme dans son sens le plus commun, est le fruit d’un mélange de croyances et de cultures.

Le védisme est aussi à l’origine de la naissance d’un mouvement philosophique que l’on appellera le Vedanta.

Le Vedanta, doctrine au service de l’humanité

Le Vedanta (du Sanskri ‘Veda’, ‘connaissance’ et ‘anta’, ‘fin’) est une doctrine philosophique qui découle des enseignements védiques. Elle fait partie des six darsanas qui constituent la doctrine métaphysique indienne. Darsana signifie « voir juste », ainsi les différentes manières d’appréhender le monde sensible ainsi que les êtres humains constituent les différents darsanas.

Le Vedanta se consacre à la lecture et à l’interprétation des écrits védiques, essentiellement ceux de la partie finale des Vedas, c’est-à-dire les Upanisads.

La philosophie védantique n’est liée à aucune croyance sous forme d’idée reçue, elle est une évolution de la pensée à travers la recherche de la place de la conscience pure. En effet, le territoire du mental est l’indice de l’existence d’une unité non-matérielle, la conscience qui est une entité dont l’existence bien qu’évidente n’est pas l’objet de la perception humaine. On distingue deux niveaux de conscience humaine : l’une est l’objet de la perception intérieure (la joie, la tristesse, le doute, etc. ) qui est le « je » multiforme; l’autre niveaux de conscience est celui nécessaire à la perception de la première. Cette conscience ne fait l’objet d’aucune perception intérieure et est appelée « Cit » dans le Vedanta.

Le sujet principal du vedanta est Brahman, c’est-à-dire la ‘conscience pure’. Le vedanta enseigne que le Soi est connu illusoirement sous la forme d’une conscience limitée et fragile : l’Ego. Ainsi, « la découverte du Soi élimine tous les voiles d’ignorance qui font obstacle à la Conscience pure et à la Joie qui en découle » déclarait Swami Shraddhananda Giri, chercheur et professeur de Sanskri.

Les enseignements sont écrits sous forme d’aphorismes d’approche difficile sans l’aide d’interprétation. La doctrine Vedanta a entre autre donné naissance à diverses écoles de philosophie indienne dont la plus importante est l’Advaita fondée par Shankaracharya, un des plus grands maîtres spirituels de l’histoire de l’hindouisme.

« Le Véda est pour l’être humain »

Une différenciation est à faire entre les textes sacrés Veda et les textes sacrés de religions telles que le Christianisme ou la religion Musulmane. En effet, les textes sacrés des autres religions relatent les faits et gestes d’un prophète et sont écrits de la main de l’homme alors que les textes védiques sont simplement la retranscription phonétique du langage de la nature.

Un érudit déclarait : « on n’a pas commencé à écrire les textes parce que la tradition commençait à se perdre, mais la tradition a commencé à se perdre quand on a commencé à écrire les textes ». Il est dit qu’à l‘époque védique c’était le Paradis sur Terre. Les hommes se contentaient de chanter, d’expliquer et de décrire la simple réalité de la vie, l’essence même de l’univers. Le passage des Védas à l’écrit est également problématique au niveau de la traduction qui ne fait que déformer le message propre. Le « Véda est pour l’être humain » et ses principes ne doivent pas être traduits ni commentés afin de ne pas en perdre la signification profonde.

Le Véda, comme la conscience, est sa propre preuve, il est, décrit, analyse et explique ce qui existe.

    01. Macha (matsaya) avatharam (poisson) : La vie a commencé dans l'eau (entre 600 millions et 400 millions d'années auparavant).

    02. kurmam [tortue] avatharam : les premiers amphibiens sont arrivés il y a 100 millions d'années.

    03. Varaham [Sanglier] avartharam : les premiers mammaires apparus (il y a 60 millions d'années)

    04. Narasimha [Moitié homme, moitié lion] avartharam - apparu (30 millions d'années avant)

    05. Vamana (nain) avatharam - Homo-erectus, droit, petit et sans armes (entre 5 et 2 millions d'années auparavant).

    06. Parashurama (parashu : hache, rama : nom du dieu) avatharam - l'âge d'or; l'arrivée de ramapithecus, développement de la première arùe. Homo Sapiens (350 000 années auparavant).

    07. Rama avartharam (Prince)

    08. Krishna avatharam (bouvier)

    09. Buddha avatharam/ balarama avataram [sage]

    10. Kalki [écuyer, qui n'a pas encore apparu].

Découvrons maintenant le but de ces avatars.

01. Le poisson Matsya

A une très lointaine époque, le sage Manu, alors qu'il pratiquait ses ablutions quotidiennes dans les eaux du Gange, trouva un petit poisson. Il le déposa dans un pot afin de l'emporter chez lui et ainsi s'occuper de son nouveau compagnon. Mais le poisson grandissait vite, très vite, trop vite : Manu le transvasa dans une cruche, puis dans une bassine, dans un tonneau, dans un étang, un lac avant de l'abandonner en pleine mer.

Pour le remercier de lui avoir rendu sa liberté, le poisson prévint Manu d'un déluge imminent et lui enjoignit de rassembler les graines de chaque espèce végétale et de se confectionner un navire sur lequel il rassemblera sa famille et un couple de chaque espèce. Manu remplit la mission qui lui était confiée et survécut au cataclysme à bord de son navire.

C'est alors que le poisson de notre histoire réapparaît et dévoile sa véritable identité : il s'agit de Vishnu venu préserver la vie sur Terre. Il mit fin au déluge et guida son protégé jusqu'à la terre ferme, lui prodiguant les dernières recommandations pour repeupler la planète.

02. La tortue Kurma.

Après le déluge, la vie était certes préservée mais la planète avait été ravagée et bien des trésors avaient été pillés par les démons ou avaient plus simplement disparu. Sans compter que les dieux n'étaient pas si mécontents de la disparition d'une espèce aussi imparfaite que l'être humain. Pour retrouver ces trésors indispensables au prompt rétablissement de l'ordre sur Terre, Vishnu s'incarna en une tortue géante nommée Kuma. Il se posa alors au fond de l'océan de lait qui avait recouvert toute la planète après le déluge. Les dieux déposèrent alors une montagne géante (Mandara) sur la carapace de Kuma, autour de laquelle ils enlacèrent le serpent Vasuki. Les dieux se divisèrent alors en deux groupes, qui saisirent chacun de leur côté une extrémité du serpent, si bien que la montagne se mit à pivoter autour d'elle-même, provoquant ainsi le barattage de la mer de lait, transformé en beurre.

C'est de ce beurre que sont issus les trésors divins :

- la boisson de l'immortalité Amrita,

- le médecin des dieux,

- la déesse de la beauté et de la santé Lakshmi,

- la déesse du vin,

- la Lune,

- la somptueuse nymphe Rambha,

- le premier cheval,

- la pierre magique de Vishnu,

- l'arbre du paradis Prijata,

- la vache sacrée Surabhi, nourrice des dieux et des hommes,

- le premier éléphant,

- la conque de Vishnu qui apporte la victoire,

- un arc magique dont les flèches ne manquent jamais leur cible,

- les formules magiques et incantations nécessaires pour vaincre le Mal.

Ayant ainsi pu récupérer leurs si précieux biens, les dieux consentirent à donner une seconde chance à l'humanité, c'est à dire à Manu et ses descendants.

03. Le sanglier Varaha

Un jour, un démon tenta de précipiter les terres fraîchement repeuplées vers les fonds marins. Pour l'en empêcher, Vishnu revêtit l'aspect d'un sanglier aux défenses capables de remuer des montagnes de limon. Après un combat de près de 1000 ans, Vishnu parvint à vaincre le démon et à dissuader les compagnons de ce dernier de se lancer dans une telle entreprise à l'avenir. Il confia dès lors à une déesse le rôle de veiller sur l'élément terrestre.

04: l'homme-lion Nrisimha

Un puissant démon nommé Hiranyakashipu expulsa un jour les dieux du paradis. Il s'arrogea alors les pleins pouvoirs sur l'Univers et les connaissances. Le fils de ce démon, Prahlada, se lia d'amitié avec Vishnu malgré les menaces de son père. S'étant aperçu de ce qui était un début de trahison, le démon tenta de tuer son propre fils... sans succès car ce dernier avait reçu la protection de Vishnu. Le démon traqua alors Vishnu, qui se cacha dans une colonne de pierre. Après une course poursuite de plusieurs siècles, le démon lança de rage un coup de pied dans la colonne, qui se rompit pour laisser apparaître le nouvel avatar de Vishnu : un terrible guerrier à tête de lion. Avec ses griffes félines, Vishnu mit en pièces le démon une fois pour toutes. Prahlada devint alors le nouveau chef des démons, qui libérèrent le paradis afin que tout revienne à la normale.

05: le nain Vamana

Le démon Bali, à l'instar d'Hiranyakashipu, investit le paradis et se proclama maître des dieux et de l'Univers. Seul Vishnu pouvait le vaincre, à condition qu'il revête la forme d'un nain et joue sur le plan mental et non pas physique. Il se présenta un jour sous l'identité d'un paysan désireux de pouvoir exploiter pour survivre autant de parcelles de terrain qu'il pouvait parcourir en 3 pas. Bali sourit et accepta volontiers cette faveur, avant que son visage ne se décompose en voyant le nain apparaître sous sa véritable forme : le terrible Vishnu, qui en deux pas seulement avait déjà parcouru tout l'Univers. Avec le troisième pas, il fonça vers la tête de démon et le vainquit définitivement. Bali reconnut sa défaite et devint le garde-frontière de l'enfer. Mais Indra était tellement furieux contre le démon (ce n'était jamais que la deuxième fois qu'il se faisait expulser du paradis, le vilain rancunier... ) qu'il l'anéantit en le foudroyant. Vishnou récupéra le corps du démon et s'en servit pour créer les gemmes et pierres précieuses :

- les yeux devinrent les saphirs,

- le sang, les rubis,

- la chair, le cristal,

- les os, les émeraudes,

- la langue, le corail,

- les dents, les perles.

06. Parashi-Rama, le prince combattant

Un roi venait d'apprendre l'adultère de son épouse, ainsi que sa collaboration à une tentative de renversement. C'est donc logiquement qu'il la fit prisonnière. Mais l'armée des insurgés, forte de plusieurs milliers de combattants, réussit à pénétrer le royaume et à chasser le monarque. La reine fut libérée et portée sur le trône en compagnie de son ancien amant et désormais roi despotique et sanguinaire des Indes.

Vishnu s'incarna alors en Rama, le fils de l'ancien monarque. Revenu au pays, il mit un point d'honneur à d'abord exécuter sa traîtresse de mère, avant de vaincre à lui seul toute l'armée du tyran. Le bon roi put alors revenir en son pays et commença dès lors une nouvelle ère de paix. Le roi, qui possédait également des pouvoirs magiques, tint à récompenser son fils en ressuscitant pour lui sa mère, mais purifiée cette fois de tout pêché. Pour châtier la caste des guerriers qui prirent part à l'insurrection, il fut décidé par les dieux que cette caste devrait désormais, et pour l'éternité, se soumettre à celle des prêtres.

07. Rama-Chandra, le héros

Le prince Rama vivait dans le royaume de son père, juste et bon avec tous ses sujets. Mais la nouvelle femme du monarque complotait dans les coulisses pour renverser son mari. Ayant découvert la duperie, le prince voulut prévenir son père. La traîtresse fut toutefois plus prompte et accusa Rama de tentative d'insurrection auprès du roi. Rama fut donc chassé et alla se réfugier dans la forêt en compagnie de sa femme Sita.

Un jour qu'il pourchassait une gazelle pour le dîner, Rama vit sous ses yeux sa femme se faire kidnapper par un inconnu. Désespéré, la rage au cœur, Rama ne savait plus à quel saint se vouer. Mais les dieux lui vinrent en aide par l'intermédiaire des animaux de la forêt, avec lesquels il avait toujours soigné ses relations auparavant. Ils lui donnèrent d'abord l'identité du ravisseur : il s'agissait du roi de Ceylan. Puis ils l'aidèrent à échafauder un pont menant jusqu'à l'île; c'est ainsi que cinq jours durant on vit des singes, des ours, des écureuils et les oiseaux de la forêt s'affairer pour aider le héros.

Rama réunit autour de lui plusieurs anciens compagnons d'armes qui lui étaient restés fidèles et se constitua une fière armée qui débarqua sur l'île de Ceylan. Les animaux de la forêt suivirent également ce fier escadron. Avant de livrer bataille, Rama tint à s'assurer les bonnes grâces des dieux en respectant le rituel sacré des arts de la guerre : il se purifia grâce a des ablutions, chanta les louanges aux dieux, récita des incantations sacrées - les mantras - pour bénir ses flèches. C'est d'ailleurs avec l'une d'elles qu'il tua le roi ravisseur.

Une pluie de fleurs vint alors se déposer sur ce qui était le champ de bataille; les dieux vinrent ainsi révéler la vérité au monde : Vishnu s'est incarné en Rama. Sita fut libérée puis fut conduite devant un aréopage de dieux visant à tester sa fidélité envers le prince. Ce tribunal lui enjoignit d'accomplir un geste ultime d'amour. La princesse dressa dès lors un bûcher sur lequel elle s'apprêtait à s'immoler. Touchés par ce geste, les dieux sauvèrent in extremis la situation et les deux amoureux purent vivre et afficher leur amour en toute sérénité, avant de rentrer dans leur pays natal pour rétablir une situation politique qui s'envenimait.

Depuis, les aventures de Rama et Sita ont été transcrites dans le conte Ramayana; cette épopée a valeur de référence pour les Indiens au même titre que l'Iliade et l'Odyssée pour les Grecs...

08. Krishna, le guerrier impitoyable

L'incarnation suivante de Vishnu s'appelle Krishna, qui signifie bleu-noir en sanskrit. Ce personnage naît dans la province du Mathura; sa mère s'appelait Devaki et était la sœur du roi de la province. Ce dernier, craignant de se faire renverser par un membre de sa famille, ordonna d'assassiner tous les enfants mâles de ses frères et sœurs! Devaki eut tout juste le temps de cacher la chair de sa chair en le confiant à des bergers nomades.

Le petit Krishna grandit très vite et devint très fort; il ne tarda pas d'ailleurs à se faire une réputation en collectionnant les actes de bravoure et autres exploits : par exemple, il pouvait déraciner deux arbres à la fois à mains nues, vainquit les démons qui hantaient un village. Il se nourrissait de terre et ses seuls compagnons étaient les singes des forêts. Un jour, il provoqua le dieu Indra en duel en accomplissant un acte à la mesure de son insolence : il vola des offrandes consacrées par les bergers au dieu de la pluie et de la foudre. Furieux, celui-ci déchaîna un déluge de 7 jours et 7 nuits sur le pays avant de se raviser devant le courage et la fougue de Krishna, qui n'avait pas hésité à mettre sa vie en jeu pour protéger les bergers de l'inconséquence de son geste.

Krishna savait aussi être un sacré chenapan : alors qu'un groupe de jeunes filles se baignaient nues dans une rivière, il déroba sur la berge leurs vêtements et alla se réfugier en haut d'un arbre pour se moquer de ses victimes. Il n'accepta de leur rendre leurs vêtements que si chacune d'entre elles se présente devant lui et l'implore à corps et à cris!

Ce sacré bourreau des cœurs réussit à se fabriquer une flûte enchantée qui pouvait envoûter et charmer n'importe quelle femme... et il ne se priva pas de cet énorme avantage, le salopiaud! Il collectionna tellement les conquêtes qu'il passa maître dans les arts érotiques et devint même aux yeux de beaucoup pour un dieu de l'amour et de l'épanouissement sexuel. Toutefois, il garda toujours dans son cœur le souvenir de sa favorite, Radha.

Arrivé à l'âge adulte, il décida de quitter les bergers et de parcourir seul le pays avant de régler ses comptes avec son infanticide d'oncle. Le récit Mahabarata relate les exploits de Krishna; il persuada ainsi le puissant mais peureux Arjuna à l'accompagner dans son périple en l'assurant que même si son corps devait être meurtri, son âme, elle, serait immortelle.

Commença alors la guerre contre le roi de la province du Mathura, une guerre sanglante, dantesque, qui n'épargnera pas grand monde. Après avoir vaincu le tyran, Krishna mit en place un gouvernement juste avant de se retirer dans la forêt de son enfance pour méditer, les pieds nus comme il en avait l'habitude lorsqu'il était plus jeune. Un jour qu'il était en pleine transe, un chasseur l'aperçut au loin et le prit pour un cerf. Il décocha une flèche empoisonnée qui alla se ficher dans la plante du pied de Krishna, la seule partie vulnérable du corps du héros. Sévèrement touché, Krishna eut tout de même le temps avant de mourir de rassurer le chasseur, effondré par sa maladresse et son erreur. Krishna/Vishnu alla rejoindre le Nirvana le cœur léger, satisfait d'avoir montré aux humains combien la sensualité était importante dans la vie.

09. Bouddha, l'être le plus proche des dieux

Il s'agit de la dernière incarnation en date de Vishnu, qui voulait démontrer l'infinie puissance de la sagesse et de la méditation. Il naquit dans la tribu guerrière des Gautama. Une nuit, sa mère vit en rêve un éléphant blanc la toucher de sa trompe entre les cuisses puis la pleine lune se réfugier en son sein. Quelques jours plus tard, elle donna naissance à un garçon qui grandit très vite. A peine eût-il appris à marcher qu'il exécuta 7 pas dans chacune des 4 directions cardinales.

Elevé selon les traditions guerrières, il se maria à 16 ans avec Rahula, qui lui donna un fils. Mais comme tout bon guerrier, il avait également de nombreuses amantes. Un jour qu'il se promenait, il croisa sur le bord du chemin un très vieil homme, puis un malade en phase terminale et enfin, un mort. Profondément bouleversé par la fragilité et la préciosité de la vie, il décida de devenir ascète et de parcourir le pays prêcher la sagesse et la philosophie. Il s'entoura très vite d'un cercle de disciples à qui il prodiguait son enseignement, avant de mourir en paix dans son sommeil.

10. Kalki, le jugement dernier

La dernière incarnation de Vishnu n'a pas encore eu lieu; elle est encore à venir mais est déjà inscrite dans l'Ordre Cosmique. A la fin de l'âge de Bronze - notre ère - Vishnu redescendra une dernière fois sur Terre sur le dos d'un cheval blanc, brandissant une épée de feu dans sa main droite. Il anéantira tous les démons et tous les humains au cœur mauvais. Il mettra fin au monde tel que nous le connaissons, puis après une nuit cosmique de plusieurs millénaires, il créera un nouveau monde, inaugurant ainsi une nouvelle ère dont il sera encore le garant des valeurs et du bon ordre.

Relation entre Shiva et Vishnou

Depuis le début de l'ère chrétienne au moins, sinon plus tôt, la plupart des hindous lettrés sont des adorateurs, soit de Vishnou, soit de Shiva — c'est-à-dire qu'ils considèrent soit Vishnou, soit Shiva, comme le premier des dieux, voire comme dieu unique identifié au brahman indifférencié, tous les autres ne représentant à leurs yeux qu'une expression secondaire de la divinité.

Ainsi, les fidèles de Vishnou ne nient pas l'existence de Shiva, mais le placent sur un plan annexe, le considérant comme une création ou une émanation de Vishnou ou de son démiurge Brahmâ. D'une façon similaire, les shivaïtes voient en Vishnou une émanation du grand dieu Shiva. De nombreux mythes, dans les purāṇa śivaites ou viṣṇuites, illustrent la suprématie d'un dieu sur l'autre.

Ainsi la « lingodbhavamūrti », illustrée abondamment sur les temples, surtout en Inde du Sud, raconte comment, alors que Vishnou et Brahmâ se disputaient la suprématie divine, Shiva apparut sous la forme d'un lingam de feu infini. Pour se mettre au défi, Brahmā décida d'en trouver le sommet sous la forme d'un hamsa (oie sauvage, véhicule de ce dieu) et Vishnou décida d'en trouver la base en prenant la forme d'un sanglier fouisseur. Tous deux échouèrent dans cette tâche et se prosternèrent devant le lingam de feu, reconnaissant sa suprématie. Shiva se révéla alors en sortant du lingam et leur expliqua que tous deux étaient nés de lui-même.

Si ces différences de point de vue ont à l'occasion été la cause d'affrontements, dans l'ensemble, ces deux branches de l'hindouisme sont parvenues à préserver entre elles une harmonie.

D'ailleurs, les textes contribuent à l'inclusion réciproque des deux dieux l'un par rapport à l'autre et soulignent leur solidarité étroite :

« Le cœur de Vishnou est Shiva; le cœur de Shiva est Vishnou » (Skanda Upanishad)

« Vishnou est la flèche de Shiva; Shiva est la flûte de Vishnou » (Krishna Upanishad)

Dans l'iconographie, ce syncrétisme est illustré par la forme de Hari-Hara, mi-Vishnou mi-Shiva.

Les quatre mains de la domination de Vishu sur l'espace.

01. le Nord.

02. Le Sud.

03. L'Est.

04. L'Ouest.

Certains croient aussi que les quatre bras représentent les quatre étapes de la vie humaine, connues comme les quatre "acharams".

01. La quête du savoir.

02. La vie de famille.

03. La retraite vers la forêt.

04. La renonciation.

On croit aussi que ce sont les quatre devoirs terrestres.

01. Droit et vertu (dharma).

02. Biens matériels, richesse et succès (artha).

03. Plaisir, sexualité et amusement (kama).

04. Libération (moshka).

Ils représenteraient aussi les quatre vedhas OU les quatre castes.

01. Rig vedham.

02. Yajur vedham.

03. Sasma vedham.

04. Adharvana vedham.

(OU)

01. brahmanan/andhanas - les gens érudits.

02. Kshatriyas- les guerriers de valeur.

03. Vaishiyas - les marchands.

04. Shudras - Les travailleurs.

Ils désignent aussi les quatre emblèmes :

01. Le conque

02. Le disque

03. Le lotus

04. La massue

Vishnou (ou Vishnu ou Vichnou) est le dieu de la stabilité du monde, il entretient la vie et la création. C'est le dieu du temps. On connaît aussi Vishnou sous le nom d' Hari. Il est identifié au Brahmane. On le voit souvent en train de dormir. Mais dans son sommeil, il prépare le prochain monde. Il est souvent associé à Prajapati, tous les deux ayant des fonctions similaires. Son épouse est Lakhmi. Sa seconde épouse est Bhumi, la Terre. C'est un protecteur des humains et un sauveur. Il ne peut intervenir directement dans les événements, il s'incarne alors en un avatar.

Le dieu conservateur de la Trinité a quatre mains.

Dans la première il tient une coquille de conque (sankha) l'indication de la diffusion du son divin "Om";

de sa seconde main un disque (chakra), un rappel de la roue de temps et mener une bonne vie;

un lotus (Padma) qui est un symbole d'une existence glorieuse et de sa quatrième main il tient un maquis (gada) l'indication du pouvoir et la capacité de punition si la discipline dans la vie est ignorée.

Son véhicule est un oiseau rapide, Garuda, qui peut étendre la connaissance Vedic avec le grand courage.

La couleur sombre de Vishnou représente l'éther passif et informe, une grande qualité pour un dieu de pénétration. Il repose sur le lit du puissant serpent enroulé, Seshanag qui représente l'univers endormi.

Appelé aussi Narayana, il incarne la préservation. Comme Brahmâ il possède quatre bras. Dans une main, il tient une conque (shanka) dans laquelle il souffle pour vaincre les démons; dans une autre il tient un disque tournoyant autour de son index, c'est la "spirale de l'éveil" (sudhdarshan chakra) avec laquelle il décapite les forces du mal. Dans la troisième main se trouve une masse d'or (gadha), symbole de son pouvoir, puis dans la quatrième il tient parfois une fleur de lotus. Il porte des vêtements jaunes. Il est aussi accompagné d'un serpent à plusieurs têtes (Shesa).

Un jour le pénitent Ardjouna ayant invoqué Vishnou avec ferveur et dévotion, et l'ayant prié de se faire connaître à lui, ce dieu puissant, qui a daigné se manifester aux humains sous toute sorte de formes, lui répondit ainsi : Voici, Ardjouna, quels sont les êtres sous la forme desquels tu dois surtout m'invoquer et reconnaître une partie de mon essence divine-:

    Dans la prière, je suis le Gayatri.

    Dans la parole, je suis le mor Om.

    Parmi les dieux, je suis Indra.

    Parmi les astres, je suis le Soleil.

    Parmi les montagnes, je suis le mont Mérou.

    Parmi les Roudras, je suis Tchakra.

    Parmi les riches, je suis Kouvéra.

    Parmi les éléments, je suis le Feu.

    Parmi les Pourohitas, je suis Vrihaspati.

    Parmi les généraux d'armée, je suis Kartikéya.

    Parmi les pénitents, je suis Bhrigou.

    Parmi les sages, je suis le saint mouni Kapila.

    Parmi les Gandharvas, je suis Tchitraratha.

    Parmi les armes, je suis la Foudre.

    Parmi les oiseaux, je suis Garouda.

    Parmi les éléphants, je suis Airavata.

    Parmi les vaches, je suis Kamadhénou.

    Parmi les singes, je suis Hanouman.

    Parmi les serpents, je suis Ananta.

    Parmi les eaux, je suis la Mer.

    Parmi les fleuves, je suis le Gange.

    Parmi les arbres, je suis l'Aswattha.

    Parmi les arbrisseaux, je suis le Toulasi.

    Parmi les herbes, je suis le Darbha.

    Parmi les pierres, je suis le Salagrama.

    Parmi les géants, je suis Pralhada.

    Parmi les mansions lunaires, je suis le Mrigasira.

    Parmi les sciences, je suis le Sama-Véda.

    Enfin je suis l'âme de tout ce qui existe,

    et je me trouve répandu partout.

Le rôle de destructeur attribué à Shiva tient d’abord lieu de destructeur du vieil homme, de ses attachements, de ses croyances, de son moi individuel. Il détruit l’ancien pour passer au renouveau. Sa monture est le taureau Nandi, et son symbole par excellence le lingam. Il utilise le yoga qu’il enseigne aux êtres humains comme moyen de progression, il fait office de Mahâyogi, le yogi suprême. Il porte le nom de Rudra dans son aspect dur et terrifiant (pour ceux qui ne veulent pas changer). Sa shakti, Parvati, joue un rôle plus important que celle des autres déesses., elle apprend de Shiva la danse cosmique. Ce dernier personnifie le maître de cette danse souvent symbolisé dans la statuaire comme Nataraja. Dans cette dernière (voir la photo dans Notions de base), il l’exécute dans un cercle de lumières qui s’allument et s’éteignent, ce qui peut être interprété comme la succession des existences ou des cycles du cosmos, avec alternance de création et destruction. Le personnage sur lequel il danse, un démon, peut se figurer comme l’âme humaine façonnée au cours des vies successives. Le croissant de la nouvelle lune que Shiva porte dans sa chevelure, et qu’on appelle lune de Shiva lorsque l’on observe cet astre à ce moment en Inde symbolise le renouveau, la recréation.

Shiva est le plus souvent représenté avec un troisième œil frontal, un chignon plus ou moins dénoué orné d’un croissant de lune et d’un crâne, un trident de cendre sur le front ou à côté et, invariablement, des serpents pour parures. Il peut posséder une, trois, cinq têtes et même plus. Le nombre de ses bras varie de deux à 10. Ithyphallique ou non, il peut figurer nu. Parfois, il apparait terrible (sous les traits de Kali ou Durga) ou bienfaisant (Parvati). On reconnaît les shivaïtes (adorateurs de Shiva) en Inde par les 3 raies de cendre horizontales sur leur front (le trident). Ils vénèrent le lingam. Shiva a deux fils, dont le célèbre Ganesh, dieu à tête d'éléphant que l'on voit partout en Inde.

La Trimûrti, terme qui signifie "Trois Formes", désigne les représentations, par une seule image, des trois Dieux principaux :

Brahmâ, le Créateur, symbolisant le Passé

Vishnu, le Préservateur, symbolisant le Présent et

Shiva, le Destructeur, le Transformateur, symbolisant le Futur.

Concrètement, la divinité ainsi figurée a trois têtes dont chacune manifeste les caractéristiques iconographiques de chacun des Dieux qui la constituent. Dans d'autres cas, la Trimûrti est faite de trois formes différentes de la même divinité.

L'exemple le plus connu est celui du Shiva tricéphale de la grotte I d'Elephanta, à Mumbai qui se rattache au second cas de figure.

Pour comprendre le principe d'une telle image composite, il faut rappeler que les divinités se caractérisent par un certain nombre de "fonctions". En exhibant trois têtes, l'image divine attribue trois fonctions, parfois dissemblables sinon antagonistes, à la divinité.

Dans un ordre d'idées très voisin, l'image de Dattâtreya, cumulant les têtes de Brahmâ, Vishnu et Shiva, est aussi une Trimûrti.

Il nous semble peu opportun de vouloir comparer le concept hindou de la Trimûrti à celui de la Trinité chrétienne. Dans l'Hindouisme, les dévots de Shiva honorent Shiva comme Divinité Suprême, tandis que les dévots de Vishnu honorent Vishnu ou honorent tel ou tel de Ses Avatâra (Râma ou Krishna, le plus souvent) comme Divinité Suprême. Brahmâ, pour sa part, a peu de fidèles... Dans le Christianisme, il n'existe pas de culte du Père ou du Fils ou du Saint Esprit. De plus, les cultes des Avatâra de Vishnu et a fortiori ceux de Shiva sont bien antérieurs au Christianisme. Qu'il y ait eu dans les époques plus tardives une influence des cultes chrétiens sur certains mouvements hindous, par exemple les cultes de la Bhakti adressée à Krishna, c'est fort possible, mais cela ne rapproche pas pour autant les concepts religieux profonds.

Il nous paraît déjà un peu hasardeux de comparer la personnalité de Jésus-Christ et son rôle sur terre avec ceux de Krishna, encore que certains hindous considèrent Jésus comme un Avatâra de Vishnu... Cette "récupération" ne ferait pas forcément plaisir aux Chrétiens.

De plus, il faut souligner que la phraséologie chrétienne sur la mission terrestre du Christ et sa mort comme Sauveur pour "racheter les péchés des hommes" ne peut guère trouver d'écho dans la manière hindoue de concevoir les rapports entre l'homme et le Divin.

Même pour les hindous, la notion de Trimûti n'est pas évidente, au-delà de son acceptation de principe sur un plan philosophique. En effet, dans leur immense majorité les hindous vénèrent tel ou tel dieu qu'ils considèrent comme Suprême : ainsi les Shivaïtes sont-ils dévots de Shiva et de Shiva seul (encore qu'ils apportent aussi des offrandes dans un temple de Vishnu, par exemple), et les Vishnouïtes sont sûrs que Vishnu est le Seul Grand Dieu, dans leurs pensées quotidiennes.

Dattâtreya est représenté avec trois têtes, celles de Brahmâ, Vishnu et Shiva. On le considère donc comme une incarnation (avatar) de la Trimûrti. Mais les dévots de Vishnu l'honorent comme une incarnation de leur divinité favorite, soit Vishnu, évidemment et pour ceux qui se réclament de la tradition des Nath, il est une incarnation de Shiva. Il est accompagné très souvent du taureau Nandi de Shiva ainsi que de un ou quatre chiens (symbolisant les quatre Veda qui gambadent autour de ses pieds.

Il aurait été le créateur de la science de la magie, des rites attachés au Veda ainsi qu'au Tantrisme.

    Selon sa légende, l’enfant Dattâtreya, fils Atri (c'est pourquoi on l'appelle aussi "Atreya") et d'Anasuya, atteignit très rapidement l’âge d’homme. Comme il avait tous les aspects de la Trimûrti et qu’il était un homme de la plus profonde Sagesse, tous les Rishi et les ascètes le vénéraient. Il était gentil, calme et aimable. C’était un Avadhuta, un ascète nu. Il prêchait la Vérité du Vedanta. C’est ainsi que Dattâtreya enseigna sa Avadhuta Gita à Subrahmanya = Kârttikeya). C’est un texte magnifique qui contient toutes les vérités, tous les secrets du Vedanta et les expériences de la Réalisation du Soi.

    Un jour qu’il allait au hasard dans la forêt, il rencontra le Roi Yadu qui, le voyant si heureux, lui demanda le secret de ce bonheur et le nom de son Guru. Dattâtreya répondit : "Le Soi seul est mon Guru. J’ai également appris la Sagesse de vingt quatre autres individualités. Ainsi sont-ils aussi mes Guru". Dattâtreya indiqua le nom de ses vingt quatre Guru et parla de la Sagesse que chacun d’eux lui avait transmise : "Les noms de mes vingt quatre Guru sont la Terre, l’Eau, le Feu, le Ciel, la Lune, le Pigeon, le Python, l’Océan, le Papillon de nuit, l’Abeille noire, les Abeilles, l’Eléphant, le Cerf, le Poisson, la Danseuse Pingala, le Corbeau, l’Enfant, la Servante, le Serpent, le Fabriquant de flèches, l’Araignée et le Scarabée.

    J’ai appris la patience et le fait de faire du bien aux autres de la Terre.

    De l’Eau, j’ai appris ce qu’est la Pureté.

    De l’Air, j’ai appris à être sans attachement quoique je rencontre beaucoup de gens dans ce monde.

    J’ai appris du Ciel que le Soi est Immanent en Tout, bien qu’il ne soit en contact avec aucun objet.

    J’ai appris de la Lune que le Soi est toujours parfait et invariable et seules les choses limitées qu’on y ajoute jettent une ombre sur Lui.

    De même que le Soleil se reflètant dans plusieurs pots pleins d'eau semble constitué d'autant de reflets, de même le Brahman semble multiple en raison des activités du mental. Telle est la lecon que je reçus du Soleil.

    Un jour, je vis un couple de pigeons avec leur oisillons. Un oiseleur jeta un filet et captura les petits. La maman pigeon était très attachée à ses pigeonnaux. Elle tomba aussi dans le filet et fut prise. De cette histoire, j'appris que, sur terre, l'attachement est la cause d'esclavages.

    Le python ne se meut pas pour trouver sa nourriture. Il se contente de ce qu'il peut avoir, en restant à sa place. De ceci, j'appris à ne pas me soucier de la nourriture et de me satisfaire de ce que je trouverais à manger.

    De même que l'Océan reste inchangé, même si des centaines de rivières s'y déversent, de même un homme sage devrait demeurer inchangé devant toutes les sortes de tentations, toutes les difficultés, tous les troubles.

    Contrôler le sens du regard et fixer l'esprit sur le Soi, telle est la leçon que je reçus du Papillon de nuit.

    D'une maison, j'obtins un peu de nourriture, d'une autre encore un peu, et ainsi j'apaisai ma faim. Je ne suis pas une charge pour le maître de maison. Cela, je le tiens de l'abeille noire qui collecte son miel de toutes sortes de fleurs.

    Les abeilles ont beaucoup de mal à collecter de quoi faire le miel, mais qu'un chasseur arrive, il prend tout en un instant. Ceci m'enseigna qu'il est inutile d'amasser des biens.

    L'éléphant mâle, aveuglé par le désir sexuel, tombe dans une fosse recouverte d'herbe, même s'il voit à cet instant l'éléphante. Il est donc indispensable de détruire le désir lascif.

    Le cerf est entraîné puis pris au piège par le chasseur qui lui a joué de la jolie musique. On ne devrait donc jamais écouter de chansons qui nous distraient.

    Comme le poisson avide de nourriture tombe facilement victime de l'appât, de même l'homme glouton perd son indépendance et se ruine rapidement.

    Il était une fois une danseuse du nom de Pingala. Fatiguée de chercher des clients, une nuit elle perdit courage. Devant se satisfaire des rares clients rencontrés dans la journée, elle se réfugia dans un profond sommeil. De cette femme déchue, j'appris la leçon que l'abandon de l'espoir conduit à la satisfaction.

    Un corbeau trouva un morceau de viande. D'autres oiseaux le poursuivirent et le battirent. Il laissa tomber le morceau de viande et ainsi retrouva la tranquillité. Ceci me montra que, dans ce monde, un homme endure toutes sortes d'ennuis quand il court après les plaisirs des sens et qu'il devient heureux comme un oiseau quand il les abandonne.

    L'enfant qui tête le lait de sa mère est libre de tous soucis, ennuis et peurs, et il est toujours joyeux. J'ai trouvé la vertu de la gaité dans l'enfant.

    La jeune femme vannait du riz paddy.Ses bracelets tintinnabulaient; comme des visiteurs entraient dans la maison pour rencontrer son mari, elle les enleva un par un pour faire moins de bruit. Mais même avec deux encore à son poignet, ils résonnaient... Quand elle n'en eut plus qu'un, le silence se fit et elle fut contente. Cette jeune personne m'apprit ainsi que vivre avec beaucoup de gens engendre discorde, dérangements, et querelles. Même deux personnes seulement peuvent se lancer des mots inutiles et être en désaccord. L'ascète ou le Sannyasin (Renonçant) doivent vivre dans la solitude.

    Un serpent ne fait pas son trou tout seul. il s'installe dans des trous creusés par d'autres animaux. De même, un ascète ne doit pas construire de maison mais s'installer dans un temple ou une grotte construits par d'autres.

    Du fabricant d'arcs, j'appris la concentration intense de l'esprit.

    L'araignée fait, avec sa salive, de longs fils et les tisse en toiles. Puis elle s'empêtre elle-même dans son propre filet. De même, l'homme fait un filet de ses propres idées et s'y emmèle. L'homme sage devrait donc laisser de côté toutes les pensées relatives au monde ordinaire et concentrer son mental sur le Seul Brahman.

    Le sacarabée attrape un ver, le dépose dans son nid et le pique. Le pauvre ver, toujours dans la crainte du retour du scarabée et de son aiguillon, pensant sans cesse à ce scarabée, devient scarabée lui-même. Le scarabée et le ver m'ont appris à me tourner vers le Soi en Le contemplant sans cesse; ainsi, j'ai abandonné tout attachement à mon corps et j'ai atteint la Libération.

    Le Roi fut très impressionné par ces paroles du Seigneur Dattâtreya. Il abandonna son trône et pratiqua la méditation constante sur le Soi.

Le Vishnouisme

Toutes ces religions évoquent le dharma «, «devoir», «chemin» ou «nature») considèrent -excepté le sikhisme -le célibat et l'ascétisme (la renonciation au plaisir et au luxe) comme des idéaux. Les hindous et les sikhs qualifient de gurus leurs maîtres et enseignants religieux. Les écritures saintes les plus anciennes, les Veda, évoquent l'invasion des Arya. Elles décrivent aussi les rituels de sacrifice et le rôle du prêtre, le brahmane. Entre 500 av. et apr. J. -C., outre l'avènement du bouddhisme et du jaïnisme, la tradition hindoue a développé, sur la base du passé védique, de nouveaux courants. Les grands récits épiques (le Ramayana, et le Mahabarata englobant le Bhagavad-Gitâ), une fois compilés, ont diffusé l'histoire de Rama et de Krishna, considérés comme des avatars ou incarnations du grand dieu Vishnu; ils leur ont conféré une popularité croissante, ainsi qu'à Shiva (le dieu destructeur) et à la déesse Devi, inspirant les poètes et les sectes religieuses.

Tous ces dieux et déesses se manifestent sous de multiples aspects et avec des noms différents. On dénombre également une grande quantité de dieux mineurs, d'esprits et de démons. Parallèlement, une multitude de sectes se livrent, dans le cadre de l'hindouisme, à la vénération particulière d'un dieu ou d'une déesse, ou d'une de ses quelconques manifestations. Culte et pèlerinage hindous Les hindous ne dissocient pas les aspects sociaux et les aspects religieux de l'existence. La structure des castes, étroitement liée aux croyances et aux pratiques cultuelles, représente un système hiérarchique de stratification sociale et religieuse. La naissance de chaque individu, les différentes étapes de sa vie (étudiant, chef de famille, retraité... ), déterminent son mode d'existence. La plupart des foyers comportent un lieu de culte: les membres de la famille le pourvoient en nourriture, en fleurs, en encens, en chandelles. C'est souvent la femme qui dirige ces rituels quotidiens, ou pula, mais chacun peut y prendre part. On vénère les dieux et les déesses les plus connus, tels Krishna, Shiva et Durga, mais aussi les dieux réputés pour leurs fonctions particulières (la déesse de la Variole, par exemple) ou qui n'exercent leur action, leur protection, que dans une région limitée.

Pour les hindous, le caractère divin se manifeste dans un nombre infini de lieux, d'objets ou de personnes qui deviennent à leur tour des objets de culte. On exige des brahmanes une pureté supérieure, une connaissance du sanskrit, leur langue sacrée, et des pratiques rituelles. Ils président les cérémonies de passage lors de l'initiation, du mariage ou de la mort. Un village peut toutefois recourir à d'autres religieux chargés de communiquer avec les esprits locaux en vue d'obtenir guérison, bénédiction ou l'exorcisme.

Le temple hindou (mandir) est soit un édifice imposant et richement décoré, consacré au culte d'une divinité importante, surtout visité lors des fêtes ou des pèlerinages, soit un simple édicule, planté au bord d'une route, recueillant les offrandes destinées à l'esprit local.

Le calendrier hindou célèbre l'anniversaire des divinités et des saints, les événements liés aux saisons et à la nouvelle année. C'est l'occasion, pour de nombreux hindous, de se rendre en pèlerinage dans les sites locaux ou dans les principaux centres religieux comme Varanasi (Bénarès) pour s'immerger dans les eaux sacrées du Gange. Ils peuvent aussi s'y rendre pour mourir avec l'espoir d'être délivré du cycle de mort et de renaissance, et s'y faire incinérer, selon une pratique datant de l'époque des Veda.

Voici une liste de noms et fidèles qui sont mentionnés dans le vishnu sahasranama ("Les milles noms de Vishnu"). Parmi eux :

Anish - (suprême).

achintya - (Qu'on ne peut pas comprendre).

achyutha - (infaillible).

akshaj - (synonyme du seigneur vishnu).

amar - (immortel, fils de aum).

anirudhan - (qu'on ne peut pas stopper).

balaji - (un autre nom du seigneur vishnu).

damodhara - (avoir une corde (dama) autour de son ventre (udara): nom de krishna).

hayagiriva - (cou de cheval).

jagannatha - (propriétaire/gérant du monde/de l'univers).

janardana - (entité dont on fait l'adoration).

keshava - (destructeur de keshi, qui possède de longs et beaux cheveux athavana vedha).

krishna - ( Né pendant epoch ou yuga, ses actions sont : protéger les vaches (ko rakshayan) et absorber les péchés de l'univers).

madhava - (relatif à la saison du printemps).

madhusudhana - (il a vaincu le démon madhu-kaitabh).

narayana - (l'homme au-dessus de tout, qui repose sur l'eau).

padmanabha - (nombril de lotus).

parthasarathy - (conducteur d'arjuna/partha).

peruma - (nom connu dans tamil).

thirumaal - (nom respectable dans le tamil).

maalavan - (nom connu dans tamil).

purushothama - (l'éternel).

ram - (né pendant la seconde epoch ou yuga, ses actions ont permis de connaitre les principaux principes à suivre pour l'homme).

hrishikesh - (seigneur des sens ou le seigneur dans le cœur, "hri" signifie le cœur).

sathyanarayana - (un mélange de satya et de narayana qui signifie "protecteur" et sathya qui signifie "vérité").

Shikandee - (Celui qui porte des plumes de paœns).

suryanarayana - (celui qui détruit les démons et pêchés et nous réconforte, il est décrit dans le vishnu kautuvum).

sridhara - (compagne de sri - lakshmi ou richesse ultime).

srimaan - (la richesse et la fierté de sree lakshmi; sriman est souvent combiné avec le nom nayayana pour former un nom composé sriman narayana).

srinivasa - (la demeure de shri; qui fait référence à sa forme dans le temple à tirupati).

trivikrama - (conquérant des trois mondes; comme dans l'avatar vamana).

vishal - (immense, l'inébranlable).

vamana -(dwarfish, petit de stature, un nain brahmana).

vasudeva - (le dieu omniprésent, on le prononce avec une longue voyelle en "a"; il signifie aussi le "fils de vasudeva")



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