Besançon, y aller et s'installer

Dans cette expérience, vous trouverez des informations utiles pour aller jusqu'à la ville et vous y installer, car le commencement d'un long voyage est toujours la partie la plus dure.

Comment aller jusqu'à Besançon et se déplacer dans la ville

Pour aller à Besançon, le plus facile c'est de voyager jusqu'aux aéroports de Bâle-Mulhouse-Fribourg ou jusqu'à Lyon-Exupéry, car ce sont les plus proches. Les trajets les moins chers sont en général Alicante-Bâle et Madrid-Lyon avec la compagnie Easyjet. Le premier est un aéroport qui se trouve en Suisse, en France et en Allemagne. Il y a une sortie vers chaque pays, donc c'est également intéressant si vous voulez en profiter pour visiter d'autre ville et/ou pays. Une fois en dehors de l'aéroport, dans la partie française, il y a une ligne de bus régulière qui va à la gare de St. Louis et qui coûte 1 euro. De là, on peut prendre un train jusqu'à Besançon-Viotte (la gare de Besançon) avec une correspondance à Dijon. Depuis Lyon-Exupéry, on peut aussi prendre un bus jusqu'à la gare pour 3 euros, et de la gare il y a des trains directes jusqu'à Besançon.

Photo de Maizbros.

Le prix des trains varient si vous avez une réduction ou non, et ça dépend du jour et de l'heure. Si vous résidez en France et que vous avez moins de vingt sept ans, la compagnie nationale de trains (SNCF), fait des réductions substantielles sur les billets. Le bureau se trouve dans la Grand Rue, près de la Place du 8 septembre, où presque tous les bus qui vont en centre-ville s'arrêtent. On peut également acheter les billets, ou simplement consulter les trajets et les horaires ici.

Une fois à la gare de Besançon-Viotte (il n'y en a pas d'autre), et après avoir descendu les escaliers de la grande entrée, nous sommes à Besançon, on voit déjà les bâtiments français, et le ciel français. Avant nous étions trop occupé à savoir comment arriver. À quelques mètres de la gare en bas de la rue, sur l'Avenue de la Paix, il y a un arrêt de bus d'où partent des bus jusqu'au campus universitaire (ligne 8), et si on avance un peu plus, sur l'Avenue du Mal Foch, il y a un autre arrêt pour aller jusqu'au centre, qui est très proche. En réalité on peut y aller à pied, mais avec de grosses valises ça ne donne pas très envie. Les bus ont tendance à être très ponctuels et les lignes sont régulières. Besançon et ses alentours sont très bien communiqués, aussi bien avec les bus de villes que les trains de proximité. La compagnie de bus s'appelle Ginko. Un abonnement mensuel qui sert pour toute la "région" de Grand Besançon coûte environ 25 euros si vous êtes étudiant. Le bureau est sur la Place du 8 septembre, ils vous donneront un petit livret avec l'information de toutes les lignes de bus de Grand Besançon. Sur la page web on peut consulter les trajets et les horaires, et on peut aussi savoir en temps réel dans combien de temps le bus va arriver jusqu'à un arrêt. Le weekend il faut faire attention aussi bien avec les trains qu'avec les bus car il y a moins de services, mais surtout avec les grèves, car en France c'est très habituel.

Les résidences

Si vous êtes étudiant et que vous vivez dans une résidence universitaire, à l'accueil (un bâtiment principal d'accueil qui généralement est ouvert 24 heures par jour sauf le weekend où c'est fermé le soir, ils vous fourniront les informations nécessaires et ils vous assigneront une chambre. Le CROUS (Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires) se charge de gérer le logement des étudiants. Tous les étudiants qui vivent en résidence ont le droit à une aide de l'État d'environ quarante euros que verse la CAF (Caisses d’Allocations Familiales). En centre-ville, il y a une résidence (Canot) et au campus universitaire il y en a deux (Fourier et Colette), même si elles se trouvent au même endroit et ont toutes les deux le même nombre de bâtiments. Certains bâtiments ont leur propre connexion Internet, qui peut être accessible en payant dix euros par mois, et dans les autres bâtiments, vous pouvez contracter le service directement avec une compagnie de téléphone. En centre-ville, il est courant pour les bars et les cafés d'avoir un réseau Wi-Fi pour les clients.

Dans les résidences il y a différents types de chambres. La moins chère peut coûter environ cent cinquante euros par mois. Vous pouvez vérifier les types de chambres, leurs caractéristiques ainsi que le prix sur la page CROUS. Vivre dans un appartement en France est beaucoup plus cher que de vivre dans une résidence, contrairement à l'Espagne. Les appartements sont généralement non meublés, mais vous pouvez trouver de bonnes affaires si vous cherchez bien. En principe, il semble plus facile de rencontrer des gens dans une résidence, mais la vérité c'est que dans une ville comme Besançon, tous les étrangers se connaissent sans problème.

Plus de conseils à prendre en compte

Une fois en possession d'un logement, on se sent déjà plus calme, bien que sans aucun doute, les premiers jours de séjour il y aura une agitation bureaucratique continue. Un conseil pratique, c'est d'emporter des photos de format passeport, car on vous les demandera n'importe où. Si vous êtes Erasmus, vous devrez vous adresser au service des Relations internationales situé en centre-ville, à côté de la Place de la Révolution, afin de pouvoir signer le certificat d'arrivée. Plus tôt vous les apportez, mieux c'est, parce que quand ils vous donneront la bourse, ils prendront cette date en compte. Vous devez vous faire faire la carte Erasmus (la carte ESN), qui vous sera remise par l'association Erasmus. Vous devriez aussi aller à la CAF pour obtenir de l'aide en matière d'hébergement; il y a un autobus qui s'arrête presque à la porte; à la SCNF, afin qu'ils vous fassent la carte de réduction pour les jeunes et qu'ils vous donnent une carte où ils accumulent des points que vous pouvez ensuite échanger contre des billets; à n'importe quelle librairie pour vous faire faire la Carte d'Avantages Jeunes, avec laquelle vous aurez des réductions presque partout. La Carte est livrée avec un livre d'information avec de nombreux billets gratuits pour les pistes de bowling, spas, et de nombreuses réductions; à la banque pour ouvrir un compte. La BNP Paribas donne cinquante euros aux étudiants Erasmus qui ouvrent un compte chez eux. En réalité ils ouvrent deux comptes, un compte d'épargne où ils verseront les cinquante euros et dans lequel ils vous verseront des intérêts, et un autre avec lequel ils vous donneront une carte de crédit.

L'université

L'université est divisée entre le campus (Campus de la Bouloie) et les facultés du centre. En centre-ville la faculté de lettres, rue Mégevand, et celle de médecine, rue de l'Orme de Chamars. L'Université de Franche-Comté, ou du moins la faculté de lettres, est un véritable labyrinthe kafkaïen, jusqu'à ce que vous vous y habituiez, bien sûr. Trouver la salle de cours où vous voulez aller est parfois un peu difficile, mais à l'accueil de la faculté il y a des plans pour ne pas se perdre, même si ce n'est pas très grand. Le plus compliqué c'est peut-être les matières. Les matières ont toutes six crédits ECTS, mais certaines sont divisées en trois blocs de deux crédits, qui sont considérées comme matières indépendantes, avec leurs enseignants respectifs et leurs horaires, bien que la note soit la moyenne des trois blocs. Il ne suffit pas de choisir les matières, vous devrez également choisir un horaire, car il existe différents horaires et même différents enseignants pour une même matière. En théorie c'est très pratique car ça permet de mieux trouver un horaire qui convient à l'étudiant, mais en réalité c'est un chaos terrifiant les premiers jours. Les informations sur les matières, les horaires et les professeurs qui les enseignent sont accrochées aux murs du couloir de l'entrée de la faculté. De toutes façons, si ce n'est pas clair pour vous, vous aurez un tuteur Erasmus qui pourra clarifier tous vos doutes.

La dernière carte que vous devriez vous faire faire c'est la carte de la cafétéria de l'université ou Rest U, comme on dit. La carte de la cantine ne vous servira pas qu'à payer la nourriture; vous pouvez la recharger dans certaines machines qui sont dans les entrées de toutes les cantines, avec la carte de crédit. Si vous êtes étudiant, un repas coûtera environ trois euros et sinon, un peu plus de cinq euros. En centre-ville, il y a deux cantines : celle de Mégevand, à côté de la porte principale de la faculté de lettres, et celle de Canot, dans la résidence du centre-ville. Sur le campus, il y en a aussi deux : Grand Bouloie, au centre de la résidence Colette, et Petit Bouloie, près des facultés. Les cantines ouvrent à onze heures et demie et ferment à quatorze heures; le soir, elles ouvrent à six heures et demie et ferment à vingt heures. Au début c'est un peu difficile de s'habituer aux horaires, mais ensuite vous prenez très bien le rythme de la vie française. Toutes les cantines proposent des menus différents et tous les menus sont composés d'un morceau de pain, d'un fruit ou d'un yaourt, d'une portion de fromage ou de salade, d'un premier plat et d'un second choix. En réalité, pour le prix que vous payez, vous mangez très bien et presque toujours des plats français.

Après toute la paperasse, vous serez prêt à profiter de la ville, qui est belle et dans laquelle règne une atmosphère fantastique.